« Sitarail et les gouvernements du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire ont officiellement signé une convention de concession révisée pour la gestion et l’exploitation du réseau de chemin de fer reliant Abidjan à Kaya, via Ouagadougou (1 260 kilomètres de voie ferrée)».
L’information, relayée par le site de Jeune Afrique ce mercredi 3 août, a été rendue publique lundi dernier par un communiqué de la filiale du groupe français Bolloré.
À en croire notre source, cet engagement liant les deux pays, actionnaires minoritaires, et le Groupe Bolloré, a été pris en marge du séjour du président Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré à Yamoussoukro du 27 au 29 juillet dernier, dans le cadre du 5ème Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.
Cette signature de convention, reportée à maintes reprises, porte sur la nouvelle mouture de la convention de concession révisée pour la gestion et l'exploitation du chemin de fer Abidjan-Ouaga. La nouveauté de ce partenariat public privé consiste essentiellement à confier à Sitarail la responsabilité des investissements de renouvellement et de maintenance des infrastructures du réseau. « Cette extension de la responsabilité de Sitarail porte, non seulement sur la voie ferrée et les ouvrages d’art, mais aussi sur les ateliers industriels de maintenance et les gares de passage », indique le document.
À en croire notre confrère, « ni les deux gouvernements, ni Sitarail n’ont communiqué sur les modalités de la concession révisée, ainsi que sur le coût et la durée des investissements ». Qui ajoute, par ailleurs que « …seuls le renouvellement complet de 852 km de voies ferrées et la rénovation de nombreuses gares du parcours sont évoqués dans le document, sans que ces chantiers, qui doivent débuter en septembre, ne soient chiffrés ». Des travaux de réhabilitation, censés s’étaler sur cinq ans, avaient déjà été annoncés en septembre 2015.
Benoît TANOH
JDF TV
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