Économies africaines: Croissance sans partage des richesses

Acteurs clé de la croissance, les agriculteurs n’en bénéficient presque pas.

Il est indéniable que les pays d’Afrique connaissent les plus fort taux de croissance du monde ces dernières années. Mais il est malheureusement tout aussi vrai que c’est le continent où la richesse est la moins partagée.

Le dernier rapport de l’agence Oxfam, intitulé « Partager la richesse avec celles et ceux qui la créent », publié le 22 janvier, est révélateur des inégalités qui existent dans le monde, mais aussi et surtout en Afrique. Même si, note la Banque mondiale, six des dix pays à plus forte croissance en 2018 sont africains (Ghana, Éthiopie, Côte d’Ivoire, Djibouti, Sénégal et Tanzanie), les taux de croissance à plus de 6%  impressionnent de moins en moins les populations. Raison principale : les fruits de la croissance ne sont pas partagés ou sont aux mains d’une minorité.

Inégalités L’organisation britannique révèle dans ce rapport de 92 pages que, dans le monde entier, 82% des richesses crées en 2017 ont bénéficié aux 1% les plus riches, tandis que la situation n’a pas changé pour les 50% les plus pauvres. Fait marquant, « l’Afrique est l’un des continents les plus touchés par cette situation d’inégalité (…) car les fortes croissances que connaissent les pays du continent ces dernières années ne profitent qu’à une couche infime de la population, à savoir les plus nantis ». Tout en confrontant ses chiffres avec ceux de l’Organisation internationale du travail (OIT), Oxfam précise qu’environ un tiers de la main-d’œuvre des pays émergents et des pays en développement est touchée par la pauvreté. Un taux encore plus important en Afrique subsaharienne, soit deux tiers de la main-d’œuvre. Une réalité qui, pour l’analyste Hervé Gnahoua, résulte du fait que la plupart des économies africaines créent très peu d’emplois. « Nos économies ont beau s’enorgueillir de ces chiffres, la réalité reste implacable car il y a peu de création d’emploi. Cela ne peut favoriser  la réduction du chômage, encore moins réduire les inégalités ». Selon Oxfam, pour réduire ces inégalités, il faudra mettre en place de politiques fiscales adaptées. « Les États doivent veiller à ce que les revenus totaux des 10 % les plus riches ne dépassent pas les revenus des 40 % les plus pauvres », prône le document. Pour la Côte d’Ivoire, ce rapport parait dans le contexte de remise en cause de l’annexe fiscale 2018, qualifiée « d’annexe fiscale qui va lutter contre les pauvres et non contre la pauvreté ».

Ouakaltio OUATTARA

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