Anacarde : l'impératif d'une bourse

Le challenge est d’atteindre un niveau de transformation locale de l’anacarde de 100%.

La tendance baissière du prix de la noix de cajou montre l’urgence de la création d’une bourse de l’anacarde. Cette question pourrait s’inviter à la seconde édition du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde du 17 au 19 novembre.

Dans le programme de la seconde édition du Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA 2016), aucun thème sur la bourse ne figure. Toutefois, au vu de la tendance baissière qui s’observe en cette fin de campagne, l’urgence de mettre en œuvre cet instrument, dont l’objectif est de permettre aux acteurs de la filière de suivre au jour le jour les cours mondiaux, pourrait s’imposer comme un sujet majeur. En la matière, la Côte d’Ivoire a déjà montré son ambition de prendre le leadership. Il y a trois ans, le gouvernement ivoirien envisageait la création d’une bourse physique pour les matières premières agricoles, dont l’anacarde. Cette initiative devrait « permettre aux transformateurs qui n’ont pas les moyens de mobiliser des financements pour la transformation, d’avoir accès aux matières premières », expliquait Malamine Sanogo, directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, au mois de mai dernier, à l’occasion de la réu- nion bilan à mi-parcours de la campagne 2016 de commercialisation des noix de cajou. Pour le désormais premier producteur de noix de cajou, avec 700 000 tonnes par an, il s’agira d’un grand pas, qui pourrait permettre de passer des 6% aujourd’hui transformés à l’objectif de la transformation totale de la production à l’horizon 2020. Pour l’heure, sitôt la barre de 600, voire 650 francs CFA par kilo pour le prix bord champ, atteinte au mois de mars (il a été fixé à 350 FCFA en début de campagne), la « bulle anacarde» a commencé à se dégonfler. Cette situation n’aurait rien à voir avec le prix sur le marché international, indique M. Sanogo. Pour lui, il n’y a qu’une seule explication : certains exportateurs, prétextant de la mauvaise qualité des noix livrées, préfèrent puiser dans les stocks qu’ils ont constitués, pour tirer les prix vers le bas. Aussi, en attendant la mise en œuvre de la bourse, le Conseil du coton et de l’anacarde entend prendre toutes les dispositions afin de préserver les retombées positives obtenues grâce à la réforme de la filière, depuis deux ans.

Benoît TANOH

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