PETROCI : Privatisation sur fond de crise

Le syndicat des agents de la PETROCI est monté au créneau pour faire entendre ses inquiétudes.

La privatisation de la PETROCI, la société nationale de pétrole, n’est pas du goût des employés, pour qui les difficultés que traverse l’entreprise sont du seul fait de « la mauvaise gestion ».

La direction de la société nationale des pétroles de Côte d’Ivoire (PETROCI) et les employés s’affrontent depuis l’annonce de la privatisation de ladite société en 2015. Le jeudi 29 juin, en conférence de presse, le directeur général, Ibrahima Diaby, tentait de rassurer les derniers quant au maintien de leur emploi, avant de justifier la privatisation par la chute drastique du prix du baril de pétrole. Du côté des délégués du personnel, on avance plutôt la mauvaise gestion, tout en invitant le gouvernement « à prendre ses responsabilités. »

Bras de fer Le gouvernement ivoirien a privatisé les actifs de sa holding pétrolière, avec pour argument de recentrer la PETROCI sur son activité principale, l’exploitation et la production, et de renforcer son caractère de holding financière. Le nouvel acquéreur, depuis le 5 mai 2017, n’est autre que Newco, filiale de l’Hollandais Puma Energy, dont PETROCI devrait détenir 20% du capital. À la suite de la chute des cours du pétrole, PETROCI a connu des difficultés financières. Avec une dette d’un peu plus de 6,2 milliards de francs CFA, les pertes d’exploitation ont atteint 2 milliards en 2013, puis 2,7 milliards en 2014 et se sont établies à 1,5 milliard en 2015. Quant aux parts de marché, elles sont passéesde 33% en 2012 à 22% en 2016. Pour les employés de cette holding, qui compte 37 stations-services, les problèmes viennent plutôt « des dépenses incongrues du directeur général, des voyages en jet privé et des contrats farfelus », selon le porte-parole du Syndicat national des travailleurs des entreprises pétrolières de Côte d’Ivoire (SYNTEPCI), Ange-Didier Koutouan. Appelant ses camarades à une grève illimitée, il réclame un plan social «en cas de licenciement dans le cadre du projet de privatisation des actifs de l’entreprise. » Ce bras de fer intervient alors qu’entre juin 2015 et juin 2016, la production du pays a doublé, passant de 22 000 barils par jour, selon les chiffres officiels, à 45 000 barils. Une augmentation due à la mise en exploitation de nouveaux champs pétroliers nourrie par l’ambition du pays de produire 200 000 barils par jours d’ici 2020. La production de gaz, quant à elle, enregistrait sur la même période 235 MSCF/jour (millions de pieds cubique jour), soit une hausse de 4,20%, mais de 10% par rapport aux prévisions. Puma Energy, géant du secteur pétrolier, opère en Côte d’Ivoire depuis 2006, notamment dans le stockage de produits pétroliers à destination de la sousrégion. Il se positionne désormais sur le marché de la vente de carburant, dominé par le français Total et le nigérian Vivo Energy, qui exploite la marque Shell.

Ouakaltio OUATTARA

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