Filière mangue : Producteurs cherchent désespérément acheteurs

Après le coton et l’anacarde, pour de nombreux paysans du Nord, c’est sur la mangue que l’on compte pour se faire de l’argent. Mais, en proie à un problème de conditionnement et aux aléas de la nature, la filière se cherche un nouveau souffle.

La Côte d’Ivoire produit chaque année plus de 150 000 tonnes de mangues fraîches et exporte environ 10% de cette production vers le marché européen. Troisième fruit exporté dans le pays, après l’ananas et la banane, la mangue est très périssable et exposée aux aléas de la nature (mouche de fruit, bactériose, etc). Cela a causé la perte en 2016 de 80% de la production nationale, selon les chiffres de la Direction de la protection des végétaux, du contrôle et de la qualité.

Aller à la transformation  Au Nord, une frange des producteurs est confrontée à ce problème depuis plusieurs années et ne parvient pas à écouler sa marchandise. C’est notamment le cas de Mourlaye Sanogo, producteur à Diawala, qui possède une cinquantaine d’hectares. Selon lui, c’est près de 70% de sa récolte qu’il perd chaque année, faute d’acheteurs. D’après Bourouhima Konaté, un autre producteur, ils sont obligés de s’en remettre à des amateurs et il faut attendre que l’exportateur aille écouler la marchandise pour espérer être payé. Hélas, selon M. Konaté, beaucoup disparaissent dans la nature avec l’argent après la vente. Une autre solution est de s’en remettre aux particuliers, mais c’est seulement 1/10ème de la production qui est écoulé ainsi. 3ème producteur mondial de mangues, la Côte d’Ivoire œuvre pour trouver des solutions à ces problèmes. « Le potentiel de production tourne autour de 150 000 tonnes, mais seules 30 000 sont exportées. Que faire des 120 000 restantes ? La transformation locale est la seule solution», explique Mamery Soro, exportateur et membre de l’Association régionale des exportateurs de mangue (AREXMA). Pour lui, il s’agit surtout d’un manque d’organisation. Un proche du Conseil d’administration de la FIRCA est du même avis. Selon lui, c’est pour cela que l’État a commencé l’installation d’unités de séchage de mangues. 6 sont déjà opérationnelles. « La mangue séchée s’exporte très bien à l’étranger et coûte plus de 22 000 francs CFA le kilogramme contre 5 000 francs CFA au niveau local. Notre problème a toujours été à ce niveau : la transformation. La Côte d’Ivoire, premier producteur de mangue en Afrique, ne transforme qu'environ 1% de sa production », affirme notre interlocuteur.

Raphaël TANOH

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