Noix de cajou : Une campagne qui promet

Grâce à une hausse du prix bord champ, les paysans s’intéressent de plus en plus à la culture de l’anacarde

Débutée en février dernier, la campagne 2017 de la noix de cajou approche de sa fin, avec en perspective de bonnes nouvelles pour la Côte d’Ivoire. L’objectif de 715 000 tonnes devrait être dépassé.

Dans les couloirs du Conseil coton-anacarde, on se frotte déjà les mains. Alors qu’en début de campagne on tablait sur une production de 715 000 tonnes pour la campagne 2017 de la noix de cajou, il semble que ce chiffre sera largement dépassé.

 

Prix bords champ double C’est presque devenu une tradition. Le prix bord champ atteint le double sur le terrain. Fixé à 340 francs CFA par le gouvernement en début de campagne 2016, il avait atteint 700 francs  en pleine campagne, permettant aux paysans de se partager 325 milliards de francs CFA, contre 288 milliards en 2015. Fixé à 440 francs le 16 février dernier, ce prix a atteint la barre des 800 francs de mars à mai, avant de se stabiliser autour de 500 francs depuis la mi-juin, selon des producteurs joints par JDA. Alors que la campagne touche à sa fin (fin juin-début juillet), les magasins du Port autonome d’Abidjan enregistraient à la fin mai 602 000 tonnes de produits, contre 500 000 en 2016, indique Nicolas Appalo Touré, un trader. « La volonté politique est là depuis 5 ans et cela encourage les producteurs à accorder plus d’attention à leurs plantations d’anacarde », explique t-il. Même si les prix pratiqués au Mali et au Burkina voisins sont nettement supérieurs (1 000 à 1 250 francs CFA), occasionnant des fuites vers ces pays, « la production annuelle pourra atteindre 750 000 tonnes, loin des projections qui étaient de 715 000 tonnes, comme annoncé par le Conseil en début de campagne », précise-t-il.

 

Défi de la transformation locale À l’instar du cacao, la Côte d’Ivoire envisage de transformer l’anacarde localement. En 2016, cela n’avait été le cas que pour 40 383 tonnes, soit seulement 6% de la production. L’objectif d’atteindre 50% d’ici à 2020 semble donc difficile à atteindre, d’autant que le pays espère conserver son rang de 1er producteur mondial de noix cajou, avec au moins 25 % de la production, et de 1er exportateur mondial, avec 40% de l’offre. Pour une filière qui compte 250 000 producteurs et mobilise environ un million de personnes, le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, Siaka Minaya Coulibaly, annonce la mise en place d’une interprofession avant la campagne 2018, afin d’apporter une valeur ajoutée qui favorisera le développement de la filière.

 

Ouakaltio OUATTARA

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