Filière cocotier : Vers la mise en place d’une interprofession

Les acteurs de la filière cocotier veulent booster leur activité.

À l’instar des filières coton et palmier à huile, les producteurs de coco militent de plus en plus pour la mise en place d’une interprofession. Une initiative qui devrait aider à accroitre leur productivité et à améliorer leur compétitivité.

« La filière cocotier a besoin de la recherche pour accroître sa productivité et améliorer sa compétitivité ». Cette conviction, Amande Christelle, ingénieur agronome, chef de service plantes oléagineuses et à latex au ministère de l’Agriculture, l’a partagée le 13 novembre avec des producteurs de la filière. Presque étouffée, elle vivote dans une certaine léthargie, qui ne favorise pas un réel développement. Premier exportateur africain et 5ème exportateur mondial de coprah, la filière cocotier de Côte d’Ivoire devrait ainsi combler son retard et améliorer son environnement.

Copier - coller Ses acteurs ne veulent pas être en marge de l’évolution. Plaidant pour  la mise en place d’une interprofession de la filière, à l’instar des filières coton et palmier à huile, ils sont convaincus que leur salut en dépend. Il faut simplement imiter ce que les autres font déjà, soutiennent les producteurs. Principale culture pérenne de rente des populations du littoral ivoirien, la filière coco dispose d’une superficie estimée à 50 000 hectares et assure une production annuelle de plus de 70 000 tonnes de coprah, soit un rendement de 1,3 tonne à l’hectare, selon les chiffres officiels. Production que les acteurs de la filière sont convaincus d’augmenter par une meilleure organisation. L’interprofession devrait aussi leur permettre de lever des contraintes comme l’utilisation de matériel végétal non amélioré (variété locale Grand Ouest Africain), la faible application des techniques culturales, l’insuffisance et la mauvaise répartition des pluies, l’extrême pauvreté des sols du littoral et la faible valorisation des sous-produits du cocotier. Pour y parvenir, le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA) multiplie les initiatives afin de mieux cibler son intervention. Mais la filière cocotier ne cotise pas au FIRCA, qui s’emploie donc à mobiliser des ressources auprès du Fonds de solidarité alimenté par les filières cotisantes (hévéa, palmier à huile, coton, anacarde…), pour le financement des activités des filières non affiliées. En améliorant l’organisation des acteurs de la filière, experts et exploitants sont convaincus qu’ils ouvrent la voie à une meilleure organisation de la filière.

Ouakaltio Ouattara

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