Christine Loubgo Koffi « Nous allons vers un secteur minier plus prospère »

En octobre les acteurs du secteur minier ivoirien se réuniront pour plancher sur leur activité. En attendant ce rendez-vous, Christine Loubgo Koffi directrice générale du groupement professionnel des miniers de Côte d’Ivoire(GPMCI) répond à nos questions.

Quel est l’apport du secteur des mines en termes de PIB dans  l’économie Ivoirienne ?

Depuis  2011-2012 avec l’avènement du nouveau code minier, nous sommes passés de 2à 14 projets miniers en exploitation. Dont 8 qui sont réellement actifs, 5 dans l’or, 3 dans le manganèse. Le secteur minier aujourd’hui  représente environ  2% du PIB avec environ 539 milliards de chiffre d’affaire pour l’année 2017 contre un peu moins de 500 milliards en 2016 avec à peu près 10% de hausse. Nous avons investi un peu plus de 4 milliards dans les fonds de développent locaux miniers  et contribué directement en termes de charge fiscales à hauteur de 56,4 milliards de francs CFA.

Avec les chiffres que vous venez d’avancer, est-ce qu’on peut dire que la Côte d’Ivoire peut se servir des ressources minières comme béquille pour son développement ?

C’est l’intention affichée aujourd’hui. La majorité des conditions et des outils sont mis en place pour que nous allions vers un secteur minier plus prospère. Mais les choses ne se font pas du jour au lendemain. Pour qu’on arrive à une mine, il faut passer par l’étape de la recherche, et cette étape est  couteuse et prend du temps. Par exemple, la plus grande mine « Tongon »,  a démarrée 15 ans après l’obtention de son premier titre minier en 1995.  Nous travaillons conjointement avec le  ministère pour  asseoir un secteur minier fort et aussi responsable.  Nous comptons à date, 167 permis d’explorations actifs  pour près 350 demandes en attente de traitement. Vous savez aussi récemment que notre  ministère a été modifié, nous avons quitté le portefeuille de l’industrie et nous sommes désormais avec la géologie. En insistant sur ce volet géologique, le gouvernement réaffirme sa volonté de développer le secteur. Cela sous-entend qu’on mettrait les moyens à la recherche par ce que  c’est la géologie qui permet de découvrir les différents minerais et de permettre de les mettre économiquement en valeur.

Vous souhaitez une facilité dans la recherche,  quelles sont les difficultés en la matière ?

Concrètement, c’est la célérité dans la distribution des payements. Le code minier prévoit un délai de 120 jours de traitement pour les permis et un délai de 3 à 6 mois pour l’attribution. Mais aujourd’hui, les procédures sont beaucoup plus longues. Ce qui est normal parce que le ministère a pris le temps de toiletter le cadastre, faire un nettoyage pour connaitre les permis qui était actif ou non. Ce toilettage aussi a permis  d’identifier des zones autorisées à la recherche industrielle, à la recherche semi-industrielle ou artisanale. Des zones ou des minerais qui n’étaient pas connus ont été identifié ET ont permis d’améliorer l’indice  géologique du pays.

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