Le Parlement chilien a approuvé le 9 novembre le lancement d'une procédure de destitution contre le Président Sebastian Piñera suite aux révélations des « Pandora papers ». Piñera, cité dans l'enquête du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), a démenti tout conflit d'intérêt dans la vente de sa compagnie minière à un ami proche et clamé sa « totale innocence ».
Le Président de droite, l’un des hommes les plus riches du Chili, estime qu'il y a eu en 2017 « une enquête approfondie du ministère public » et que c'est « une affaire close par la justice ».
Le Parquet a toutefois fait valoir que les faits liés à la vente et à l'achat de la société « n'étaient pas expressément inclus » dans le non-lieu de 2017.
Après le feu vert de la Chambre des députés, contrôlée par l'opposition (83 sur 155), le Sénat se prononcera sur l'acte d'accusation constitutionnel par un vote des deux tiers.
Une course contre la montre avant les élections générales. Un nouveau président sera élu et le Parlement renouvelé le 21 novembre prochain.