Algérie : Deux ans après le Hirak

C’est le 22 février 2021 que les Algériens ont célébré les deux ans du mouvement populaire qui avait empêché une cinquième candidature du Président Bouteflika et exigé des réformes de fond. Malgré des gestes d’apaisement du pouvoir, à travers la libération de prisonniers et le remaniement du gouvernement, les acteurs restent déterminés et exigent la libération de tous les prisonniers d’opinion.

Quelques jours avant cet anniversaire, le Président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé la dissolution de l’Assemblée populaire nationale et le remaniement du gouvernement, alors que 35 prisonniers d’opinion étaient libérés. Parmi eux, 21 personnes condamnées par la justice pour leur participation au mouvement ont bénéficié d’une «  grâce présidentielle » et les autres, «  en liberté provisoire », font l’objet de procédures en cours et attendent d’être jugées.

Dans ce contexte, le journaliste Khaled Drareni est devenu pour beaucoup un symbole. Incarcéré depuis le 28 mars 2020, il a été jugé pour « incitation à un attroupement non armé et atteinte à l’intégrité du territoire ». Condamné une première fois à 3 ans de prison, il avait vu sa peine être réduite à 2 ans en appel. L’ultime recours devant la Cour suprême doit être examiné ce 25 février 2021.

Révolution à poursuivre ?

Des milliers de manifestants ont pris d’assaut les rues de la capitale, mais aussi d’autres grandes villes, pour célébrer ce mouvement populaire et également  réclamer plus de liberté. Des slogans hostiles aux autorités ont été entendus, comme au début du Hirak. Même si les manifestations n’ont  pas eu la même densité qu’en 2019, elles ont été l’occasion pour les contestataires de remettre en avant plusieurs revendications. Alors que certains voient dans les gestes du président, notamment la dissolution de l’Assemblée populaire, de nouvelles perspectives pour les jeunes, les résultats sont loin de satisfaire tous les militants. Ils réclament un « véritable changement de régime », avec plus de démocratie et de liberté et la fin de l’ingérence des militaires dans la vie politique.

Des « gestes » qui devront, selon certains, ouvrir de nouvelles perspectives pour  entamer les réformes de fond et changer de système. Les autres n’y voient qu’un discours politique destiné à séduire un électorat jeune. Même si le mouvement reste hétéroclite, ses acteurs espèrent lui redonner une bonne dynamique pour « démocratiser le système ». Le vendredi 26 février devrait servir de test pour évaluer cette volonté de poursuivre la « révolution ».

Fatoumata Maguiraga

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