Un nouveau scandale a éclaté, ce mardi 15 avril 2025, au Parlement européen. Huit personnes, dont des assistants parlementaires et des intermédiaires liés à Huawei, ont été inculpées pour corruption, blanchiment d'argent et participation à une organisation criminelle.
L'enquête, pilotée par la justice belge, met en cause des versements d'argent, des voyages et des cadeaux offerts en échange de soutiens politiques, notamment concernant la réglementation sur la 5G. Valerio Ottati, Directeur des affaires publiques de Huawei à Bruxelles, est cité comme principal orchestrateur.
En réponse, le Parlement européen a suspendu l'accès de tous les représentants de Huawei à ses locaux et gelé plusieurs bureaux d'assistants. Huawei nie toute implication et affirme coopérer pleinement avec les autorités.
Cette affaire, surnommée « Huaweigate », survient deux ans après le Qatargate. Initialement centré sur des pots-de-vin présumés versés par le Qatar pour influencer des positions sur les droits humains avant la Coupe du monde 2022, le scandale avait ensuite révélé l'implication du Maroc, notamment sur les questions migratoires et du Sahara.
Ces nouvelles révélations renforcent les craintes persistantes sur la vulnérabilité des institutions européennes face aux ingérences étrangères coordonnées et sophistiquées.