La Corée du Nord a confirmé le 30 mai qu’elle allait lancer un satellite militaire espion en juin. Ri Pyong Chol, Vice-président de la commission militaire centrale du Parti des travailleurs, qui l’a annoncé, a également accusé les États-Unis de mener des « activités hostiles d’espionnage aérien dans la péninsule coréenne et son voisinage ». Le Japon avait annoncé lundi avoir été informé d’un prochain lancement de satellite, projet qui, selon le gouvernement nippon, dissimulerait un tir de missile balistique. Selon Tokyo, Pyongyang a informé les garde-côtes japonais du lancement d’une fusée entre le 31 mai et le 11 juin. Le ministère japonais de la Défense a donné l’ordre d’abattre tout missile balistique dont la chute sur son territoire terrestre ou maritime serait confirmée, précisant avoir déployé à cet effet des missiles intercepteurs SM-3 et Patriot PAC-3. La Corée du Nord a déjà testé, en 2012 puis en 2016, des missiles balistiques, qualifiés de satellites, qui avaient survolé le département insulaire d’Okinawa, dans le sud du Japon.