Le 6 décembre 2019, un militaire saoudien avait tué trois Marines et blessé huit autres sur une base aéronavale en Floride avant d’être abattu. Le 13 janvier 2020, le ministre américain de la Justice, Bill Barr, a annoncé que cette attaque était considérée comme un « acte terroriste ». En conséquence, 21 militaires saoudiens vont être renvoyés dans leur pays. Ni le Pentagone, ni le département de la Justice n’en ont donné les raisons. Mais, selon certaines sources, ils sont accusés d’avoir des liens avec des mouvements extrémistes et / ou d’être en possession de matériel de « pornographie infantile ». En outre, l’enquête du FBI aurait révélé que certains de ces militaires n’avaient pas signalé le comportement « inquiétant » du sous-lieutenant Alshamrani avant son passage à l’acte. Sans attendre les investigations, le Pentagone avait déjà imposé des restrictions aux 850 militaires saoudiens alors en formation aux États-Unis, suspendant leur « entraînement opérationnel », le temps de « réviser les procédures de sécurité » et « leurs antécédents ».