Du 9 au 13 juin 2025, Nice accueille la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan, co-organisée par la France et le Costa Rica. L’événement dévoile deux menaces étroitement liées au réchauffement climatique, à savoir la montée des eaux et l’enfoncement des terres.
Le niveau moyen des océans s’élève désormais de 4,5 mm par an, soit plus du double du rythme observé en 1993. Cette hausse s’explique par la fonte des glaciers et la dilatation thermique des masses océaniques. En parallèle, l’exploitation excessive des nappes phréatiques fait s’enfoncer les terres sur plus de 6 millions de km² dans le monde, accentuant les risques d’inondation.
Même loin des côtes, ces déséquilibres touchent des zones intérieures fragiles. Leurs effets sur les ressources en eau, les terres cultivables et les déplacements de populations soulignent l’ampleur du défi.
À Nice, l’appel est clair : sans action globale, les transformations invisibles sous nos pieds et au-delà de nos rivages pourraient devenir irréversibles