Soudan : Les putschistes sous pression

Au lendemain du coup d’État militaire du 25 octobre 2021, ils étaient quelques centaines de manifestants dans les rues de Khartoum, malgré le lourd bilan de 7 morts et plus de 140 blessées déjà enregistré. « Pas de retour en arrière possible »  scandaient-ils encore le 26 octobre, en colère, pour exiger la libération des dirigeants civils arrêtés par le général Abdel Fattah Al-Bourhane et le rétablissement des organes de la transition. « On ne quittera la rue qu'une fois le gouvernement civil réinstallé », a affirmé à l'AFP Hocham al-Amine, un ingénieur de 32 ans.

Le 26 octobre,  les ambassadeurs soudanais auprès de la France, de la Belgique, de la Suisse et de l'Union européenne ont dénoncé le coup d'État et proclamé leurs ambassades comme celles du « peuple et de sa révolution ». Le soir même, le Premier ministre renversé, Abdallah Hamdok, initialement détenu chez le général Abdel Fattah Al-Bourhane, sera ramené chez lui.

Les manifestants  s’organisent. La date du 30 octobre est évoquée pour rassembler plus de personnes et dénoncer le coup d’État militaire. À la pression des rues s’est ajoutée celle de la communauté internationale. L’ONU, l’Union africaine, les États-Unis, la France et l’Union européenne, tous condamnent le coup d’État. Les États-Unis ont déjà suspendu 700 millions de dollars de crédits d’aide d’urgence du Fonds de soutien économique au Soudan et se disent prêts à prendre d’autres sanctions.

L’Union européenne menace également de sanctions économiques. « Cette tentative de saper la transition du Soudan vers la démocratie est inacceptable. Si la situation n’est pas inversée immédiatement, il y aura de graves conséquences pour l’engagement de l’UE, y compris son soutien financier », a averti le mardi 26 octobre le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, dans un communiqué. Seule Moscou a qualifié le coup d’État de « résultat logique d’une politique ratée et d’une ingérence extérieure d’ampleur ».

Les autorités militaires et civiles de transition gouvernaient ensemble depuis que le Président El-Béchir avait été renversé après des mois de manifestations de rues, en 2019. À la suite d’un accord de partage du pouvoir, un Conseil souverain était né. Celui-ci devait gouverner le pays pendant une année supplémentaire afin d’organiser des élections et de passer à un régime civil. En septembre dernier, la tentative de coup d’État déjouée et attribuée à des partisans d’El-Béchir avait déjà crispé la méfiance et attisé les tensions.

Boubacar Diallo

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