Les autorités sud-coréennes ont émis de nouvelles interdictions de quitter le territoire à l'encontre de deux responsables de la police, en plus de celle visant le Président, émise le 9 décembre.
Le Président Yoon Suk-yeol, les ex-ministres de la Défense et de l'Intérieur, le Commandant de la loi martiale éphémère ainsi que le chef du contre-espionnage sont désormais contraints de rester sur le territoire. Le pays est plongé dans une crise politique depuis les événements des 3 et 4 décembre, suite au coup de force du Président pour faire adopter une loi d'exception qui a été retirée sous la pression populaire quelques heures après son adoption.
Le Président Yoon, accusé de rébellion, est le premier Président coréen en exercice à être frappé par une interdiction de quitter le territoire. Le parti au pouvoir, qui a sauvé de justesse le Président d'une motion de censure, a affirmé qu'il dévoilera une feuille de route pour sa démission, en raison du risque de faire face à une nouvelle motion de censure le 14 décembre prochain.