Trente-six pays, majoritairement africains, sont désormais sommés par les États-Unis de renforcer leurs dispositifs migratoires d’ici le 9 août 2025, sous peine de faire l’objet de nouvelles restrictions de visas. L’information provient d’un mémo confidentiel du Département d’État daté du 15 juin 2025, dans le prolongement d’une politique plus large de durcissement migratoire.
Ce renforcement s’inscrit dans la continuité du travel ban signé le 9 juin 2025 par le Président Donald Trump, qui ciblait déjà douze pays comme l’Iran, la Libye, la Somalie, le Tchad ou encore la Birmanie, accusés de représenter un risque sécuritaire pour le territoire américain.
Les nouveaux pays sous surveillance incluent le Burkina Faso, le Niger, le Sénégal, la Mauritanie, le Bénin et la Côte d’Ivoire. Washington pointe aussi des dépassements de séjour, des passeports jugés peu fiables et un manque de coopération sécuritaire, en plus des défaillances sur les documents d’identité, les expulsions et la biométrie.
Les restrictions pourraient affecter tous les types de visas, y compris pour les étudiants, les professionnels ou les familles. Des diplomates ouest-africains confirment que des démarches techniques ont été entamées pour tenter de répondre aux exigences américaines avant l’échéance.
Cette offensive migratoire témoigne d’une nouvelle hiérarchie dans les relations internationales, où le respect des standards sécuritaires devient une condition d’accès. Pour les États africains, cette pression souligne l’urgence de consolider leurs systèmes d’identification et de négociation, sans quoi ils risquent une mise à l’écart durable.
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