La diaspora roumaine avait organisé des manifestations pour dénoncer la corruption des dirigeants du pays les 10, 11, 12 août 2018 à Bucarest. Ces mouvements de contestation ont enregistré des centaines de blessés, tant du côté des forces de l’ordre que des manifestants.
Suite à ces trois jours de confrontations, qui ont fait plus de 450 blessés parmi les manifestants, une procédure judiciaire a été ouverte par les autorités roumaines afin de sanctionner les auteurs de violences. Le 1er Procureur auprès du Parquet militaire a confirmé le lundi 13 août l’ouverture d'une enquête approfondie après les violences policières qui ont eu lieu vendredi au cours d'une manifestation anti-gouvernement.
D’ores et déjà, une trentaine de plaintes ont été déposés au niveau des tribunaux de Bucarest et les premières audiences ont déjà commencé. Certaines procédures de la société civile visent le ministre de l'Intérieur et la Préfète de Bucarest.
Des poursuites pénales ont également été engagées contre des gendarmes pour comportement abusif de ces agents des forces de l’ordre.
Jacques Coulibaly