L’armée israélienne a lancé le 16 septembre une offensive terrestre de grande ampleur, présentée comme visant le Hamas, dans la ville de Gaza. Plus de 100 personnes ont été tuées en une seule journée, dont 86 dans le nord de l’enclave. Cette opération a relancé les condamnations internationales. Le 17 septembre, une commission d’enquête des Nations unies a accusé Israël de génocide, tandis que la France et l’Union européenne ont dénoncé une campagne destructrice.
Depuis le 7 octobre 2023, le ministère de la Santé de Gaza estime à plus de 64 964 le nombre de morts et à 165 312 celui des blessés. Parmi les victimes figurent plus de 18 000 enfants et au moins 422 décès liés à la malnutrition. Ces chiffres alimentent les appels à un cessez-le-feu immédiat, restés sans effet à ce jour.
À quelques jours de l’Assemblée générale de l’ONU, qui s’ouvrira le 23 septembre, plusieurs pays occidentaux envisagent de reconnaître l’État de Palestine. Cette menace diplomatique, inédite par son ampleur, accentue l’isolement d’Israël sur la scène internationale. Les tensions devraient dominer les débats new-yorkais, alors que les bombardements et combats terrestres se poursuivent. La confrontation militaire se double désormais d’une bataille diplomatique aux conséquences lourdes pour l’avenir du Proche-Orient.