Publié, le 23 juin 2025, le rapport Banking on Climate Chaos, établi par Rainforest Action Network, Urgewald et Sierra Club, révèle que 65 grandes banques ont versé 869 milliards de dollars américains aux énergies fossiles en 2024, soit une hausse de 162 milliards (+23%) par rapport à l’année précédente.
Parmi ces financements, 467 milliards proviennent de « loans », c’est-à-dire de prêts bancaires qui sont des montants prêtés directement par les banques à des entreprises pétrolières, gazières ou charbonnières, remboursables avec intérêts. 401 milliards proviennent d’obligations, des titres émis pour lever des fonds.
Au palmarès des banques, JP Morgan Chase arrive en tête pour les prêts, avec 53,5 milliards, suivi par Bank of America et Citigroup. En Europe, Barclays affiche une hausse de 55%.
Dans un contexte où 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, les auteurs du rapport réclament des régulations contraignantes, telles que plafonner, exclure les projets incompatibles avec l’objectif de +1,5°C ou aligner les financements sur les engagements climatiques mondiaux.