La Zambie s’apprête à rapatrier la dépouille d’un de ses soldats tombé le 20 juin dernier lors d’une embuscade armée contre une patrouille de la MINUSCA, dans le nord de la République centrafricaine. Un second militaire zambien a été blessé lors de l’attaque, la troisième meurtrière visant les casques bleus depuis le début de l’année.
Le ministère zambien de la Défense a annoncé ce mardi que des dispositions étaient en cours pour ramener le corps du défunt dans le strict respect des procédures internationales. « Nous sommes en contact avec les Nations Unies et les familles concernées pour assurer un traitement digne de la situation », a précisé Maambo Haamaundu, secrétaire permanent à la Défense.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a fermement condamné cette attaque et appelé les autorités centrafricaines à identifier les auteurs et à les poursuivre sans délai.
Créée en 2014, la Mission des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) a pour mandat de stabiliser le pays, en proie à des violences récurrentes et à une crise humanitaire aiguë. Depuis sa mise en place, plus de 150 membres de la mission ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions.
Après les attaques ayant coûté la vie à des soldats tunisiens en février et kenyans en mars, ce nouvel incident réaffirme la dangerosité de la mission. Pour Lusaka, il s’agit à présent d’honorer la mémoire de son soldat et de soutenir les blessés et leurs familles.
Siondenin Yacouba Soro
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