Le changement climatique bouleverse l'approvisionnement en sang dans plusieurs régions du monde. Lors du cyclone Alfred en Australie, en 2025, les collectes de sang ont chuté de 30%. Aux États-Unis, l’ouragan Ian avait déjà paralysé plusieurs centres de transfusion en 2022.
En Afrique de l’Ouest, les inondations exceptionnelles de 2024 au Sénégal ont perturbé les réseaux de santé, limitant l’accès au don du sang et créant de véritables « déserts de sang ». Les donneurs sont aussi affectés à travers des déplacements entravés, des maladies, des conditions extrêmes, etc.
À cela s’ajoute la multiplication des maladies vectorielles – telles que le paludisme et la dengue – favorisées par le réchauffement climatique, ce qui accroît aussi la demande en produits sanguins.
Pour anticiper ces crises, plusieurs pays développent des unités mobiles de collecte et mettent en place des systèmes d’alerte précoce. Diversifier les profils de donneurs devient indispensable pour assurer des réserves en produits sanguins stables, sûres et accessibles face aux défis climatiques.