La Cour interaméricaine des droits humains a reconnu le 18 octobre la « responsabilité » de l’État colombien dans le calvaire de Jineth Bedoya. Cette journaliste avait été séquestrée, violée et torturée en 2000 par des paramilitaires. L’État colombien a été reconnu coupable « d’absence d’enquête sur les menaces qu’avait reçues » la journaliste, qui menait des investigations sur un réseau criminel, a affirmé l’organe judiciaire de l’Organisation des états américains (OEA). La Colombie « accepte pleinement la sentence » a réagi le Président conservateur Ivan Duque sur Twitter. Jineth Bedoya « n’aurait jamais dû être enlevée et torturée » et « le jugement doit nous guider dans les mesures à prendre pour que cela ne se reproduise plus », a-t-il ajouté. Jineth Bedoya, aujourd’hui âgée de 47 ans, travaillait pour le journal El Espectador quand un groupe de paramilitaires l’avait enlevée le 25 mai 2000 devant la prison La Modelo à Bogota, torturée et violée pendant seize heures et abandonnée nue au bord d’une route.