D’abord partagée entre les partisans du boycott et ceux qui désiraient participer aux élections, l’opposition ira en rangs dispersés aux législatives. Faisant capoter ainsi une union qui avait fait rêver plus d’un opposant.
Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo face à face, en alliance ou opposés. Voici le schéma politique que nous proposera 2021. Une sorte de retour à la case départ, même si les rôles et les positions ont changé.
Très attendue depuis quelques jours, l’investiture du Président Alassane Ouattara se tiendra ce lundi 14 décembre, comme le prévoit la Constitution. Comme en 2015 et contrairement à 2011, Alassane Ouattara prêtera serment à Abidjan.
Après avoir rejoint le RHDP à la veille de l’élection présidentielle, Juste Baudouin N'cho Yapo prend peu à peu ses marques dans ce parti et se positionne comme l’une des figures de la nouvelle jeunesse de la formation au pouvoir.
Cyrielle Emmanuelle Obre est désormais la patronne de la communication du PDCI-RDA. Elle remplace à ce poste Djénébou Zongo au pied levé, dans un contexte quelque peu troublé.
En attendant le prochain contact entre le Président de la République Alassane Ouattara et le Président du PDCI, chef de file de l’opposition, Henri Konan Bédié, les deux camps se sont lancés dans une sorte de course afin d’inverser la pression.
En second plan dans l’organigramme du RHDP, Lanciné Diaby a saisi la balle au rebond pour montrer ses talents de mobilisateur. Désigné Coordonnateur de la diaspora pour le compte de son parti, il est allé au charbon.
Le dialogue entre les hommes politiques était attendu. Son coup d’envoi avait été donné le 11 novembre par le Président de la République Alassane Ouattara et le Président du PDCI, chef de file de l’opposition, Henri Konan Bédié. Mais, depuis lors, silence radio.
L’armée, ce n’est pas seulement la répression. Il y a aussi la prévention et le dialogue, estime Alexandre Apalo Touré, commandant supérieur de la Gendarmerie nationale. Depuis le début de la contestation, il est en première ligne.
L’armée, ce n’est pas seulement la répression. Il y a aussi la prévention et le dialogue, estime Alexandre Apalo Touré, commandant supérieur de la Gendarmerie nationale. Depuis le début de la contestation, il est en première ligne.
Le contexte dans lequel s’est tenue l’élection présidentielle du 31 octobre, présageait d’une crise post-électorale. Peut-être pas de la même dimension que celle de 2010, mais sûrement plus longue cette fois-ci.
Président de la jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), puis transfuge du parti, candidat à l’élection présidentielle de 2015 et véritable adversaire d’Alassane Ouattara lors du scrutin présidentiel de 2020, Kouadio Konan Bertin, alias KKB, est devenu un personnage central de la politique ivoirienne.
Les lampions se sont éteints sur la Présidentielle 2020 en Côte d’Ivoire. Au-delà des déclarations sulfureuses des deux camps (l’opposition qui crie à la victoire en raison de son mot d’ordre de désobéissance civile largement suivi et le pouvoir d’Etat qui se félicite de la tenue effective et de la mobilisation du scrutin), une réalité s’impose aux Ivoiriens : la Côte d’Ivoire doit vivre et les Ivoiriens veulent la paix.
Le débat devrait changer au lendemain du 31 octobre. Le top départ a été donné avec les chiffres du nombre de personnes ayant retirés leurs cartes d’électeurs rendus public par la CEI. Aussitôt publiés, aussitôt remis en cause par l’opposition, annonçant ainsi de futures batailles.
Après avoir été pointé du doigt dans la manipulation de plusieurs élections dans certains pays, Facebook a décidé de s’investir pour polir son image. Et, s’il continue à jouer un rôle prépondérant dans les débats citoyens à travers le monde, il souhaite un effort pour prévenir tout type d’abus sur ses plateformes, en particulier lors des périodes électorales.
Marcel Amon Tanoh, l’ex-ministre des affaires étrangères de Ouattara a rejoint les rangs de l’opposition ivoirienne à quelques jours de la Présidentielle 2020. Samedi 10 octobre 2020, il fait tonner la poudre au stade Félix Houphouet Boigny, à la faveur du meeting de l’opposition, par ses critiques acerbes contre son bienfaiteur. Le contraste est éloquent car Marcel Amon Tanoh est bel et bien l’homme qui a piloté le dossier de transfèrement de Laurent Gbagbo à La Haye
Après avoir multiplié les textes de loi, la Côte d’Ivoire a été élue le mardi 13 octobre au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies. Un soulagement pour les autorités.
Ils ont évolué presque main dans la main, de la FESCI au RACI, en passant par la rébellion et le RDR. Après près de vingt ans de collaboration, leurs chemins semblent se séparer. Après la passe d’armes de la semaine dernière, ils sont désormais dos à dos.
En vue de désamorcer une éventuelle crise pré ou post-électorale, à l’approche de l’élection présidentielle, une mission de diplomatie préventive a été menée conjointement par la CEDEAO, l’UA et l’ONU à Abidjan.
Reporté sans cesse, mais attendu, le duel entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié pourrait ne pas avoir lieu. La seconde cité, sous la pression de ses alliés écartés de la course à la présidentielle, pourrait choisir le boycott.
Le président de la république, S.E.M Alassane Ouattara a fait le bilan de ces régions visitées. Dans le cadre de la 31e visite d'État dans la région de la Marahoué qui a pris fin ce samedi 26 septembre 2020 dans la ville de Bouaflé.
Première femme et peut être unique femme nommée porte-parole d’un candidat à l’élection présidentielle d’octobre prochain, Simone Ayeri Gbako sera sous les feux des projecteurs pour les six semaines à venir.
Le PDCI ira-t-il à l’élection présidentielle avec ou sans ses alliés de l’opposition ? Au lendemain de la décision du Conseil constitutionnel invalidant les candidatures de plusieurs de ses alliés, la question se pose.
Namogo Sihifowa Yeo a été expulsé du Gabon pour son pays, la Côte d’Ivoire, le 16 septembre, après quatre années d’incarcération au Gabon. Jugé le 14 août dernier, l’informaticien qui travaillait pour Jean Ping arrêté le 31 août 2016 avait écopé de 5 ans de prison, 2 millions de francs CFA d’amende et 10 ans d’interdiction de séjour au Gabon.
Plus l’on avance dans le calendrier électoral, plus les Ivoiriens retiennent leur souffle. Après une semaine de tensions par endroits, le calme est revenu, en attendant la liste officielle des candidats en lice.
Ex-combattant, Issouf Ouattara tente de passer par la politique afin d’obtenir gain de cause dans la lutte qu’il mène depuis 2011. Désarmé et démobilisé, les ex-combattants réclament toujours les fonds qui devaient les « accompagner ».
Après l’éclatement de joie des partisans du RHDP, place à l’expression de la colère de l’opposition. Les deux camps se parlent sans s’écouter et chacun campent sur sa position.
Annick Pety Koutouan épouse Zago fait partie de la poignée de femmes ayant déclaré leur candidature à la présidentielle prochaine. Malgré une défaite aux élections législatives dans la commune d’Attécoubé en 2016, elle veut tenter sa chance.
Elle ne souhaite pas prendre sa retraite. Simone Ehivet Gbagbo, ex Première Dame de Côte d’Ivoire, pousse ses pions et tâte le terrain pour une candidature à l’élection présidentielle d’octobre prochain.
Après 6 ans de syndicalisme à la centrale Dignité, entre 2006 et 2011, elle prend son indépendance de ce syndicat proche du FPI. Engagée pour la démocratie, elle essaie de frayer un chemin et reprend par moment les thèses de l’opposition.
Mobilisés le 29 juillet dernier au Sofitel Hôtel Ivoire, les militants du RHDP sont retournés quelque peu déçus de n’avoir pas obtenu un « oui » d’Alassane Ouattara pour briguer un autre mandat.
Il se préparait dans l’ombre à occuper la fonction de premier ministre mais ignorait certainement que le destin allait le propulser un peu plus tôt à ce poste. Unique ministre d’Etat depuis 2017, il est désormais premier ministre et chef du gouvernement.
Nul ne veut se faire conter l’élection de 2020. Et au FPI les choses ne s’annoncent pas aisées. En plus de la candidature de Pascal Affi N’Guessan, ce parti pourrait voir d’autres ambitions naitre, et pas des moindres.
Elles sont toutes deux des figures de lance de la lutte pour les femmes au sein de la classe politique. Responsables politiques depuis une trentaine d’années, elles ne ratent aucune occasion pour s’empoigner.
Le Premier ministre et candidat du RHDP Amadou Gon Coulibaly décédé, la question qui trotte sur toutes les lèvres est celle de savoir qui sera le candidat du pouvoir à l’élection présidentielle d’octobre prochain ? Et la candidature du Président Alassane Ouattara à sa propre succession est évoquée par bon nombre d’observateurs et au sein de son propre camp. Pourtant, il y a quelques mois, il annonçait qu’il ne briguerait pas de troisième mandat.
Les élections présidentielles en Côte d’Ivoire auront lieu le 31 octobre prochain et déjà les candidats se bousculent au portillon. Au nombre des prétendants à la couronne, Marcel Amon-Tanoh, ancien bras droit d’Alassane Ouattara, qui a décidé de s’émanciper de la tutelle de son ex mentor pour briguer la magistrature suprême.
Après le décès de son candidat à la présidentielle, le parti des houphouëtistes doit se trouver un autre poulain à trois mois des élections et en pleine période de dépôt des candidatures.
Figure emblématique de la gouvernance en Côte d’Ivoire depuis 1993, Daniel Kablan Duncan, Vice-président jusqu’au 13 juillet, a vu sa démission être acceptée par le Président de la République, avec lequel il cheminait depuis plus de trente ans.
Dès la semaine prochaine, les candidats désireux de se lancer dans la course à la présidentielle défileront au siège de la commission électorale afin de déposer leurs dossiers de candidatures.
C’était l’une des figures emblématiques de la scène politique entre 2000 et 2011. Après plusieurs années passées entre l’exil, la prison et la discrétion, Jean-Yves Dipopieu revient au premier plan. Portrait.
Dans l'attente du retour de leur candidat, Amadou Gon Coulibaly, les militants du RHDP, déjà en précampagne se disent prêts pour la bataille électorale. L’investiture du candidat devrait se faire début août.
Il est devenu une figure presque incontournable du RHDP dans la commune de Treichville. Multipliant les sorties, dans l’ombre de son leader François Amichia, il rêve de plus en plus d’un destin national, qui pourrait le propulser au premier rang de la politique.
L’élection présidentielle d’octobre 2020 devait tourner la page de près de 20 ans de présence politique de trois grands leaders, Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo. Mais les choses s’annoncent autrement.
Militant de l’UDPCI, Antoine Konan N’dri a posé ses valises au PDCI le 22 juin, après un passage au RHDP. Élu sous une bannière indépendante, il se présente comme le premier cadre du Grand centre qui quitte le RHDP pour le PDCI.
L’idylle entre Henri Konan Bédié et Guillaume Soro semble avoir pris un sérieux coup depuis le rapprochement entre Bédié et Gbagbo et surtout les avancées notables de l’accord entre EDS et le PDCI.
Méthodique, calme, patient et surtout tête bien-pensante, Sindou Meité est de ceux qui comptent dans la Sorosphère. Mais il ne fait pas l’unanimité au sein de sa famille politique, objet de grandes suspicions.
En froid avec la direction du RHDP et avec quelques-uns de ses fidèles, Albert Mabri Toikeusse multiplie les actions en vue de renforcer la base de son parti d’origine, l’UDPCI. Il devrait se prononcer sur sa candidature avant la mi-juillet.
Le phénomène de transhumance des électeurs pourrait porter préjudice à certaines populations. Lors du dialogue politique, l’ensemble des partis a souhaité que des mécanismes soient trouvés afin d’y mettre fin.
Ils se targuent d’être tous deux des interlocuteurs privilégiés de Laurent Gbagbo. Ouvertement, ou dans les réunions de stratégies, ils ne manquent pourtant aucune occasion de se tirer dessus.
Plus de doute. Henri Konan Bédié sera le 12 juin désigné candidat du PDCI pour l’élection présidentielle d’octobre 2020. La convention devrait se tenir avec un nombre limité de délégués, dont les propositions seront enregistrées par le Comité d’organisation.
Voici environ cinq ans que les deux personnalités, membres du RHDP, luttent pour des postes ministériels et le contrôle de la zone ouest du pays our le compte du parti. Transfuges de l’UDPCI, ils se sont engagés dans une bataille sans merci.
Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a échangé avec les Organisations de la Société Civile (OSC) et les partis politiques sur la révision de la liste électorale.
Dans certains cercles du RHDP, sa nomination au poste de ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique en a surpris plus d’un. S’il est vrai qu’il est un militant de longue date, il est resté longtemps à la marge.
Depuis le 12 mars dernier, les relations n’ont cessé de se dégrader entre le RHDP et l’UDPCI. Pomme de discorde, le choix du candidat de la coalition du RHDP à l’élection présidentielle prochaine. Malgré plusieurs rencontres les lignes n’ont pas beaucoup bougé.
L’ancien Président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro n’en a pas encore fini avec les épisodes judiciaires. Après avoir écopé de 20 ans de prison fin avril, un autre dossier dans lequel il est inculpé pourrait s’ouvrir.
Ministre Ivoirien de l’Emploi et de la protection Sociale, est le président du conseil régional de l’Indénié-Djuablin. Pascal Abinan Kouakou renforce son emprise de plus en plus dans le Djuablin.
Lui-même ne dit mot. Mais, à Abidjan, ses soutiens multiplient les appels de pied afin que Tidiane Thiam s’invite dans la course à la présidentielle 2020. Rompudans les arcanes économiques, peut-il réussir en politique ?
Membre du collectif d’avocats de l’État de Côte d’Ivoire, son nom rime désormais avec tous les procès dans lesquels la Côte d’Ivoire est engagée. Entre Arusha et le tribunal du Plateau, il est sur tous les fronts.
Le compteur continue de tourner et la date de l’élection présidentielle avance à grand pas. Même si la crise sanitaire a mis en berne les activités politiques, le calendrier électoral pourrait être maintenu, après quelques tergiversations.
La sortie du député Parfait Kouamé Kouassi semble avoir ouvert la porte à la contestation. En disant tout haut ce qui se murmurait tout bas depuis un bout de temps au PDCI, il semble avoir mis Maurice Kacou Guikahué sur des braises.
Dans ce contexte de lutte contre le coronavirus, les adversités politiques ne faiblissent pas. Bien au contraire, le débat politique se fait désormais autour de la crise sanitaire, qui cristallise désormais toutes les attentions. Le Secrétaire national de la JFPI répond à nos questions.
Les partis politiques, comme les autres secteurs, ont baissé les rideaux. Les regards ne sont plus tourné vers la présidentielle d’octobre 2020. Même si chacun veut tirer des dividendes politiques du Covid-19, les objectifs ont changé.
Voilà belle lurette que ça grogne en silence au PDCI. Parfait Kouamé Kouassi, député de Yamoussoukro, a décidé d’ouvrir le « front » contre le Secrétaire exécutif Maurice Kacou Guikahué.
Il ne sera pas candidat à sa propre succession, mais le Président Alassane Ouattara compte bien diriger le RHDP jusqu’en 2024, date de la fin de son mandat à la tête de ce parti. Déjà, des dissensions se font jour.
Il sera candidat à la présidentielle ivoirienne de 2020. L’annonce a été faite le 15 mars 2020 et il espère titiller les candidats plus sérieux. Il pourrait être le candidat le plus jeune, mais aura-t-il les ressources nécessaires pour aller jusqu’au bout ?
Le leadership d’Alassane Ouattara a, sans nul doute, fédéré plusieurs forces autour du RHDP. En refusant de briguer un troisième mandat à la tête de la République, il ouvre par la même occasion la course à sa succession au sein de son parti.
Sa décision est attendue pour la mi-juin. La candidature d’Henri Konan Bédié ne dépend certes pas de celle du Président Alassane Ouattara mais la décision de ce dernier lui met une pression. D’autant plus qu’au sein de son parti, les volontés sont nombreuses.
Face aux députés et sénateurs ce jeudi 5 mars, le Président de la République Alassane Ouattara livrera les grands points de la modification de la constitution. Une autre page nouvelle de l’histoire de la Côte d’Ivoire poste crise.
Ils ont partagé pendant plusieurs décennies les peines et les joies du PDCI. Face à face depuis le départ du PDCI du RHDP, les deux se livrent aujourd’hui un combat sans pitié dans l’arène politique.
Après avoir été reçu par Laurent Gbagbo, Affi N’Guessan devra faire face à certains de ses camarades, avec lesquels il a des contentieux à vider. Au nombre de ceux-ci, Moïse Lida Kouassi, ancien ministre de la Défense lorsqu’Affi était Premier ministre.
Militante de longue date du RDR, Célestine Tazéré Olibé s’était rapprochée de Guillaume Soro lorsque ce dernier officiait à la tête du Parlement. Après avoir crié sa colère contre son parti, elle a finalement décidé de retourner « en famille ».
Après avoir ouvert des échanges avec la chefferie traditionnelle, le Président de la République a décidé de prolonger les échanges avec les guides religieux. Premiers de la liste, le clergé catholique, reçu le mercredi 19 février.
Il scrute l’horizon en attendant un nouveau poste. Mais les intrigues politique à Abidjan semblent lui ouvrir des portes. Continuer dans son domaine de prédilection ou changer de costume, Tidiane Thiam n’écarte aucune possibilité.
Divisés après s’être réconciliés contre un adversaire commun, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié peuvent-ils encore se retrouver ? Si l’espace politique ivoirien a déjà vu toute sorte d’alliance et de retour en alliance, il faut s’attendre à toutes les éventualités.
Nommé Directeur exécutif adjoint en charge de la jeunesse du RHDP, Michaël Philipe Béhibro Kragbé, transfuge du PDCI, a un grand challenge, mobiliser les jeunes du parti pour les élections à venir. Les choses ne s’annoncent pas aisées.
Ouvert en janvier, le dialogue politique semble ne pas avoir fait de grandes avancées. Même si les partis se réjouissent de ce cadre d’échanges, les points d’achoppement pourraient entraver sa bonne marche.
Née le 24 septembre 1972 à Korhogo où elle fait ses premiers pas à l’école, Nasseneba Touré est aujourd’hui l’une des femmes sur qui compte le Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Qui est cette femme au sourire angélique ?
Après les guides religieux, les chefs traditionnels prennent leur bâton de pèlerin. Le temps avance, plusieurs inquiétudes naissent, il faut rassurer les populations. Si nul ne veut revivre la crise antérieure, l’atmosphère reste morose.
Le lundi 27 janvier 2020, le Groupe de plaidoyer et d’action pour une transparence électorale (GPATE) a été reçu en audience par la Commission électorale indépendante (CEI). Son Président, Abraham Denis Yaurobat, nous explique sa démarche.
L’heure n’est plus à la division mais aux retrouvailles. Même si celles-ci commencent dans une ambiance de défiance, les deux tendances espèrent aboutir à un consensus minimum.
2020 réserve encore d’énormes surprises. Dans une vidéo de 8 minutes, Ahmed Koffi Zarour, qui a passé presque toute sa carrière dans le cacao, a annoncé sa candidature. Ce qui a surpris plus d’une personne.
Depuis le retour d’une partie de l’opposition représentée par le PDCI, dans le dialogue politique autour de l’organe électoral, les voies diplomatiques sont également ouvertes pour que, dans l’organigramme de la CEI, ce parti puisse avoir une place.
Numéro 1 de GPS à Paris, le mouvement de Guilaume Soro, Roger Banchi a déjà travaillé avec ce dernier dans le cadre de la rébellion avant que les choses ne se dégradent entre les deux hommes.
Alors que personne, même au sein du FPI, ne s’y attendait, Laurent Gbagbo a reçu en catimini Pascal Affi N’Guessan à deux reprises en 48 heures. Une nouvelle donne avec laquelle il faudra compter en 2020.
Le procureur de la république Adou Richard a annoncé, dans le journal de 20h de ce lundi 23 décembre, une « ouverture d’information judiciaire » à l’encontre de Guillaume Soro et trois autres personnes.
Initialement prévu à Yopougon, le meeting de l’opposition se tiendra finalement à Port Bouët. Un arrêté municipal a contraint les organisateurs à changer de commune pour leur rencontre.
Johnson Adiko, Président de la Coalition pour l’émergence de la Côte d’Ivoire (CPE) et ex-membre de la Galaxie patriotique, appelle à plus de propositions que de critiques sur l’espace politique, pour un pays plus prospère.
Attendue par les acteurs et les observateurs de la scène politique ivoirienne, la décision de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, en ruinant les espoirs de l’opposition, apporte de l’eau au moulin du parti au pouvoir.
Elue le 30 novembre à la tête de l’organisation des femmes du FPI, Anne Gnahouret Tatret, commence à marquer ses premiers pas. Il s’agit pour elle de mobiliser les femmes pour le candidat Pascal Affi N’Guessan à la présidentielle de 2020.
Mise à l’écart, avec toutes ses initiatives contrariées, Simone Ehivet Gbagbo ne se laisse pas pour autant abattre. Refusant de rester dans l’ombre, la N°2 de la branche proche de Laurent Gbagbo pourrait bien surprendre.
Discret et effacé, le général Michel Gueu, qui avait beaucoup fait parler de lui lors de la décennie de crise, est à la retraite depuis 2013. Après un long temps d’observation, il a milité discrètement au PDCI, avant d’en être nommé le lundi 2 décembre Vice-président.
Après avoir saisi la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples, l’opposition attend son verdict. Si lors de cette saisine le PDCI nourrissait de grands espoirs, plus le temps passe, plus ils s’amenuisent.
Figure politique de longue date, Jeanne Adjoua Peuhmond s’estime encore bonne pour le service. La mobilisation des femmes du RHDP, elle en fait son affaire et refuse de jouer les seconds rôles. Elle compte bien jouer sa part dans la conservation du pouvoir.
Il dévoile de plus en plus ses ambitions, en privé comme en public. Henri Konan Bédié, remis dans le jeu politique par la Constitution de 2016, envisage bien concourir à nouveau à une élection présidentielle.
L’échéance avance à grands pas et chaque camp s’active. En plus de gérer les contradictions internes, chaque parti ou coalition tente d’avancer ses arguments. C’est déjà l’heure de la précampagne.
Installé aux USA depuis une vingtaine d’années, Abbas Yaya Bamba, au cours d’un bref séjour en terre ivoirienne début novembre, a annoncé sa volonté d’être candidat pour l’élection d’octobre 2020.
On ne peut pas dire que les deux ex-leaders estudiantins se vouent un amour fou. Mais, après de 20 ans de belligérance, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé pourraient bien faire table rase du passé et envisager ensemble l’avenir.
Professeur titulaire des Universités, Bruno Gnaoulé Oupoh a une double casquette : il est à la fois Vice-président du Front populaire Ivoirien (FPI) et analyste politique. Un dédoublement pas toujours évident.
Les mains en l’air, Laurent Gbagbo savourait sa victoire en début d’année 2019. Mais les ennuis judiciaires semblent lui coller à la peau, entre la CPI et la justice ivoirienne, qui le poursuit pour divers chefs d’accusation.
En Europe depuis bientôt un mois, le Directeur exécutif adjoint du RHDP en charge des militants de l’Extérieur a décidé de passer à une autre étape de sa stratégie de mobilisation. Sa première grande activité se tiendra le 2 novembre en France.
Il était poursuivi pour douze chefs d’accusation à Abidjan depuis 2013. On croyait le dossier de Charles Blé Goudé clos depuis son transfert à la Haye. La justice ivoirienne vient de dépoussiérer les poursuites et l’ex leader de la Galaxie patriotique pourrait être jugé par contumace.
En 2018, il était de ceux qui voulaient porter la candidature du PDCI. Mais, depuis, Basile Gouali a révisé ses intentions et soutient une candidature d’Henri Konan Bédié à la présidentielle de 2020. Il y croit et veut s’en donner les moyens.
À douze mois de l’élection présidentielle, le PDCI RDA a décidé de sonner la mobilisation de ses militants. Premier test le samedi 19 octobre dans la capitale politique, Yamoussoukro, où sont attendus des milliers de fidèles.
L’ex président de la jeunesse du PDCI, Bertin Kouadio Konan (KKB) est de retour dans sa famille politique. Après quelques années de prise de distance, « le soldat » dit être venu se mettre à la disposition de son « général ».
À peine élu, les membres de la commission électorale sont déjà face à la réalité qui les attend. L’élection présidentielle, c’est dans douze mois et la commission doit sortir le grand jeu.
Président du conseil régional du Gbêkê (centre), Jacques Mangoua, condamné à 5 ans de prison le 3 octobre, continue de clamer son innocence et pense être pris dans un traquenard politique.
Il n’est pas étranger à l’organisation des élections. Magistrat hors hiérarchie, Ibrahime Coulibaly - Kuibiert est depuis le 30 septembre le nouveau Président de la CEI. Premier challenge, organiser des élections transparentes en octobre 2020.
Qui, entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, va abattre ses cartes en premier ? Les deux hommes forts de la classe politique ivoirienne actuelle s’observent et chacun attend que l’autre dévoile son jeu le premier.
Élu avec une majorité écrasante, Ferdinand Lia Gnan a succédé le dimanche 22 septembre à Navigué Konaté. Il devient le nouveau patron de la JFPI et compte être un point d’appui pour Pascal Affi N’Guessan.
La nouvelle loi forestière est entrée en vigueur suite à sa promulgation par le Président de la République S.E.M Alassane OUATTARA. Elle est avant tout un outil qui permet une bonne mise en œuvre de la Politique de Préservation, de Réhabilitation et d’Extension des Forêts (PPREF).
Prévue pour le mois de juin dernier, la cérémonie de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny a été reportée à juillet, puis à septembre. Vu les derniers développements de l’actualité ivoirienne, elle va connaitre un nouveau report.
Le préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi, va-t-il réussir là où des ministres ont échoué ? Parviendra-t-il à débarrasser Abidjan des syndicats du secteur du transport, communément appelés « Gnambros » ? Il lui faudra plus que de la détermination.
Guillaume Soro avait tenté en vain de s’inviter à la rencontre entre Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo. Depuis, HKB tente de rapprocher les deux hommes, sans succès face à l’intransigeance de Laurent Gbagbo.
Discret et très proche du Président de la République, le général Vagondo Diomandé, désormais ministre de la Sécurité et de la protection civile, aura une lourde charge dans la gestion de l’élection présidentielle de 2020.
Ministre de l’Agriculture depuis mars 2010, Mamadou Sangafowa a quitté le gouvernement le 4 septembre. Il paye selon certains ses relations conflictuelles avec le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly
Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan n’ont pas eu le temps de savourer leur union que les divergences ont éclaté. Revendiquant la paternité de la plateforme de l’opposition, Affi N’Guessan, dont le parti pourrait siéger à la CEI, tourne-t-il le dos au PDCI ?
Il bat le rappel des troupes depuis son hôtel de La Haye. Charles Blé Goudé reprend peu à peu la main. En organisant un congrès ce 17 août, il ne veut pas rester en marge de l’élection de 2020; quel que soit l’agenda de la CPI.
Nommé Directeur exécutif adjoint en charge de la jeunesse du RHDP, Michaël Philipe Béhibro Kragbé, transfuge du PDCI, a un grand challenge, mobiliser les jeunes du parti pour les élections à venir. Les choses ne s’annoncent pas aisées.
Longtemps attendue par leurs partisans, la rencontre entre Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié s’est tenue le lundi 29 juillet à Bruxelles. Après plusieurs échecs, l’opposition a-t-elle enfin une alliance ?
La cérémonie d’ouverture de la huitième conférence du sommet du traite d’amitié et de coopération entre la côte d’ivoire et le Burkina Faso a eu lieu ce 31 juillet à Ouagadougou, capital politique du Burkina Faso. Ci-dessous, l’allocution de son excellence monsieur Alassane Ouattara, président de la république de côte d’ivoire.
Une campagne avant l’heure ? La mise en place de la direction exécutive du RHDP et l’annonce de la désignation des représentants locaux de ce parti s’apparentent à la constitution d’une équipe de campagne, à 15 mois de l’élection de 2020.
Après 18 ans à la tête de la jeunesse du Front populaire ivoirien (JFPI), Navigué Konaté met son fauteuil en jeu au cours d’un congrès électif prévu pour les 13 et 14 septembre prochains.
Après huit ans d’exil en France, Arsène Touho a décidé de regagner son pays. Ancien membre de la FESCI, il milite désormais au sein de l’UNG et compte prendre part activement à la vie politique ivoirienne.
Les coalitions de l’opposition se succèdent et se ressemblent. Presque toutes. Même si elles ont décidé de parler d’une même voix, par moments le syndrome qui a entrainé la disparition des précédentes n’est pas loin.
Figure bien connue de l’opposition ivoirienne, Moriféré Bamba, en conflit avec tous les pouvoirs qui se succèdent en Côte d’Ivoire depuis 1990, ne semble pas encore disposé de prendre sa retraite. Il donne d’ailleurs de plus en plus de la voix.
Après avoir signé les procès-verbaux qui ont sanctionné les différentes réunions autour de la Commission électorale, chaque camp se bat en coulisses afin d’en prendre le contrôle. Entre le pouvoir et l’opposition, la société civile veut jouer les arbitres.
Très actif au sein du PDCI France, Charles Vabé s’est positionné comme une figure du parti centenaire à Paris. Défenseur d’une candidature d’Henri Konan Bédié à la présidentielle de 2020, il vient de jeter les armes et a décidé de quitter le navire.
En perspective de la présidentielle de 2020, les états-majors de Laurent Gbagbo et d’Henri Konan Bédié appellent à un rapprochement entre leurs deux leaders. Mais l’agenda politique des deux hommes semble être tout autre.
A l’invitation de Son Excellence Monsieur Alassane OUATARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, a effectué une visite d’Etat en République de Côte d’Ivoire, du 20 au 22 juin 2019.
Arrivé ce jeudi 20 juin accompagné de son épouse Marème Faye Sall, le président du Sénégal Macky Sall est en visite d’Etat en Côte d’Ivoire pour une durée de 72h.
L’Honorable N’Doula Thiam, membre de la section malienne de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), présent à Rabat, au Maroc, lors de la 27ème assemblée régionale de l’APF, lève le voile sur ce qui s’est passé avec la délégation ivoirienne.
Nouveau président de l’Alliance pour le changement (APC), Ahmed Cheikh Fononna Coulibaly voit les choses en grand. Même si le mouvement ne change pas d’objectif, celui d’accompagner le RHDP, il ambitionne lui donner du coffre.
La rupture entre le PDCI et le RHDP, au-delà des divergences sur l’enjeu de l’élection 2020, vient de remettre au goût du jour la question de « l’ivoirité ». Un concept sensible, manipulé à souhait par la classe politique et qui a conduit à plus de 15 ans de crise.
Après avoir claqué la porte du RDR, Dominique Adjé, dont le militantisme n’a pas été long fleuve tranquille a décidé de tracer désormais sa propre voie. Des coups, il en a subi et dit ne plus avoir la force d’en subir à son âge.
Le départ inattendu de Jeannot Ahoussou Kouadio du PDCI a laissé des traces, et non des moindres, obligeant Henri Konan Bédié à monter au premier plan. Ce départ inaugure une nouvelle ère.
La bataille pour le contrôle de V Baoulé fera rage avant 2020. Le maire de Didiévi, Brice Kouassi, l’a apparemment bien compris et semble avoir déjà engagé les hostilités avec son ancien parti, le PDCI.
Pascal Affi N’Guessan n’apprécie nullement le rapprochement entre Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo. Dénonçant des engagements de façon unilatérale de son allié, le FPI envisage de plus en plus de mettre fin à leur collaboration.
Juriste et politiste, Geoffroy-Julien Kouao est aussi écrivain. Dans son dernier essai, « 2020 ou le piège électoral ? », il fait des propositions sur la réforme électorale, le type de scrutin et la composition de la nouvelle Commission électorale.
Après plusieurs tentatives de coalition, l’opposition semble déterminée à mettre sur pied une alliance assez solide pour les élections de 2020. Même si des réticences demeurent, le dialogue est maintenu entre les différents animateurs.
Son nom rime avec FESCI. Faustin Gohi Drigoné Bi Tchan, alias Faya, veut désormais progresser sur le terrain politique. Et il compte bien damer le pion à certains de ses anciens camarades.
Partira, partira pas. Restera, restera pas. C’est à ce jeu que jouent l’entourage et les proches du Président du Sénat, Jeannot Ahoussou Kouadio, quand ils parlent de l’avenir politique de ce dernier, entre le PDCI et le RHDP.
Presque plus rien ne se passe à Bouaké sans que son image n’y soit associée. Amadou Koné, ex numéro 2 de la rébellion et actuel ministre des Transports, peaufine sa stratégie afin de devenir incontournable dans la deuxième ville du pays.
Démarré le 21 janvier, le dialogue autour de l’avenir de la Commission électorale se poursuivra durant le mois de mai. Abraham Denis Yaurobat, Président du Groupe de plaidoyer et d’actions pour une transparence électorale (GPATE), fait le point des avancées.
Il compte parmi ceux qui ont contribué à installer le RDR. Après avoir pris quelque recul ces dernières années, il rebondit au Conseil politique du RHDP et compte jouer un rôle important dans l’élargissement des bases du parti au pouvoir.
Même s’il n’a pas encore de pays d’accueil après son acquittement, Charles Blé Goudé travaille à son retour sur la scène politique ivoirienne. Se détachant peu à peu de son parrain politique, il travaille à tracer sa propre voie.
Il n’était pas attendu au RHDP après ces sorties récentes très amères à l’encontre de son parti, le RDR. Le député Alpha Yaya Touré en aura donc surpris plus d’un en changeant de cap pour, selon lui, « revenir à la maison ».
Séjournant en Côte d’Ivoire depuis le 25 Avril pour une visite de 72 heures, Alpha Condé a réitéré son engagement a œuvrer pour la paix et la sécurité.
Devenu au fil des ans la chasse gardée du Rassemblement des républicains (RDR), le grand Nord, qui a fini par devenir un bloc politique compact, devra départager ses « fils » dans la course au pouvoir.
Artisan de la défaite du RHDP lors des législatives de 2016 et candidat malheureux du RHDP deux ans après, Mathias Ngouan Aka, est en quête d’un repositionnement tant sur ses bases à Cocody qu’au sein de la famille des houphouetistes.
La bataille pour le contrôle des bases semble lancée au FPI. Les deux camps ne manquent plus une occasion pour investir les sections afin de fidéliser et de remobiliser une base quelque peu déboussolée par les dernières controverses au sein du parti
Très prolixe sur Facebook, Mamadou Traoré est sorti le lundi 15 avril d’une audition policière qui aura duré près de 5 heures. Ce proche conseiller de Guillaume Soro se dit victime d’une cabale qui viserait à le réduire au silence.
Utilisant toujours des termes bien choisis, le Président Alassane Ouattara continue de maintenir le flou autour de sa probable candidature à la présidentielle de 2020. Entre sa volonté de partir pour rester fidèle à ses principes et la réalité politique, il prend son temps pour annoncer sa décision.
Il fait partie des premiers soutiens d’Alassane Ouattara quand ce dernier se lançait en politique. Félicien Agbahi traversera une série noire ensuite de ce fait. Longtemps en attente d’une récompense politique, il atterrit aujourd’hui au Sénat.
Entamé depuis quelques mois, le procès du putsch manqué au Burkina Faso, dans lequel sont poursuivis les généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé, semble faire ressortir une sorte de double jeu de la CEDEAO à l’époque.
Un simple accident entre un véhicule de transport et un motocycliste et toute une ville s’embrase, avec en toile de fond des manipulations communautaires ou religieuses de l’incident. Le 31 mars, la ville de Bin-Houyé, dans la région de Man (Ouest) a été secouée à son tour, après Bangolo et Duekoué. L’Honorable Magloir Danin Guei, député de la circonscription, revient sur les faits.
Après son congrès du 25 janvier, et quelque peu affaibli par la rupture avec Bédié et le départ de Guillaume Soro et de ses proches, le RHDP s’est lancé dans une opération de charme auprès des populations.
Dans l’ombre de son ainé Aboudrahamane Sangaré, dans le FPI, Issiaka Sangaré a gravi les échelons au sein de ce parti avant de se désolidariser de ce dernier à l’éclatement de la crise interne. Il est désormais celui qui porte la parole d’Affi N’Guessan.
La fin de la saignée au PDCI est-elle pour demain ? En tout cas, le RHDP compte bien continuer à recruter des cadres de ce parti « par tous les moyens ». Ce qui rend l’atmosphère très lourde au sein du plus ancien parti de Côte d’Ivoire.
Il avait juré fidélité pas seulement au PDCI mais aussi à son Président, Henri Konan Bédié. Zié Daouda Coulibaly a pourtant posé ses valises au mouvement PDCI Renaissance depuis le weekend dernier.
Le Ministre de la Construction du Logement et de l'Urbanisme, Bruno Nabagné Koné a pris part le samedi 16 mars, à l'investiture du Maire de Boundiali, Mariatou Koné, accompagné de nombreux ministres du gouvernement avec leur tête le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly.
Partira, partira pas ? Après le départ de Guillaume Soro à la tête de l’Hémicycle, les regards se tournent vers le Président de la seconde chambre parlementaire, le Sénat. Jeannot Ahoussou connaitra-t-il le même sort ?
Depuis la Belgique, où il réside désormais, Laurent Gbagbo travaille à remettre le FPI en selle. Entouré d’un cercle restreint de proches, il réfléchit à l’avenir de son parti.
Élues contre toute attente dans leurs différentes circonscriptions, Belmonde Dogbo et Célestine Trazéré s’imposent de plus en plus dans le paysage politique ivoirien. Une montée en puissance qui ne les a pas mises à l’abri du conflit entre les géants de la classe politique
Des unités d’élite aux renseignements généraux, l’administration Ouattara diversifie les commandements et les approches. Une politique qui devrait permettre à l’Exécutif de multiplier ses sources d’informations.
Entre 2015 et 2019, cinq parlementaires on fait ou font face à la justice. L’avocat et parlementaire Abdoulaye Ben Meité explique ici les limites de l’immunité parlementaire et celle de l’assemblées nationale et du bureau de l’assemblée nationale.
Elle n’est pas nouvelle dans l’espace politique, mais c’est la première fois qu’elle occupe une haute responsabilité. Présentée à la presse le 15 février comme la porte-parole adjointe du Comité politique mis sur pied par Guillaume Soro, Anne-Marie Bonifon devra s’habituer à l’exercice.
Les rencontres se multiplient entre opposition et société civile afin de faire des propositions et de parler d’une même voix face au gouvernement. Une refonte profonde de la Commission électorale n’est donc pas à écarter.
Il fait partie des jeunes loups aux dents longues dans l’arène politique ivoirienne. Après sa brillante élection à la tête de la mairie de Didievi, Brice Kouassi entend désormais renforcer son leadership dans la région du Bélier.
Les invectives, on le dit souvent dans le cadre de débats, sont le propre de personnes qui n’ont pas d’argument ou n’arrive pas à défendre leur thèse. Avec sa sortie ratée enflammant les réseaux sociaux et choquant l’opinion, Mariam Traoré aura manqué une occasion de se taire.
La question des relations entre le Président de la République et celui de l’Assemblée nationale revenait quasiment à chaque sortie officielle du gouvernement ou du RHDP. Comme d’une patate chaude, le Président de la République a voulu s’en débarrasser très rapidement.
Les invectives, on le dit souvent dans le cadre de débats, sont le propre de personnes qui n’ont pas d’argument ou n’arrive pas à défendre leur thèse. Avec sa sortie ratée enflammant les réseaux sociaux et choquant l’opinion, Mariam Traoré aura manqué une occasion de se taire.
Il n’y a plus de doute sur le départ de Guillaume Soro de la tête du Parlement ivoirien. Après sept ans au perchoir de l’Assemblée nationale, sauf changement il devrait, selon le Président de la République, rendre sa démission et mettre son siège en jeu.
Depuis quelques jours, il a hérité des pouvoirs du Président de l’Assemblée Nationale, que Guillaume Soro, tombé en disgrâce avec la majorité présidentielle, lui a légués. Cadre de la région du Guémon, Priva Oulla Ephrem se voit ainsi chargé de présider aux destinés de l’Hémicycle jusqu’à l’élection de son nouveau président.
Dans cette interview, Abraham Denis Yaurobat, le président du Groupe de plaidoyer et d'actions pour une transparence électorale (GPATE), consultant en droit de l'Homme, livre les propositions de la société civile pour la réforme de la commission électorale.
Mis presque sur la touche après un seul mandat de député, Karamoko Yayoro, ex président du RJR, dont les dernières sorties ont dérangé la direction du parti, peut désormais souffler. Le nouveau conseiller du Premier ministre, en charge du Dialogue social, revient de loin.
Sa défaite aux dernières élections municipales lui a laissé un gout amer. En disgrâce avec son parti le Rassemblement des républicains (RDR), André Tia, a choisi de déposer ses valises chez l’ex allié, le parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA).
Juriste et analyste politique, Julien Geoffroy Kouao explique dans cet entretien la mise sous tutelle de certaines mairies et les procédures judiciaires contre certains parlementaires.
Dans l’affaire Gbagbo et Blé Goudé devant la cour pénal internationale, la chambre de première instance de cette cours rendra des décisions sur les demandes de mise en liberté provisoire le 15 janvier 2019.
Il a donné de nouvelles couleurs à la fonction de préfet. Depuis son arrivée à la préfecture d’Abidjan, Vincent Toh Bi irié est sur la sellette et ne manque pas une occasion pour s’affirmer comme l’une des autorités de premier plan de la capitale ivoirienne.
Il avait souhaité « aller jusqu’au bout » de son procès dès son entame. Depuis, les avocats de Laurent Gbagbo multiplient, jusque-là sans succès, les demandes de liberté provisoire et, depuis peu, d’abandon de la procédure à son encontre.
Marcher sur un fil n’a jamais été un exercice facile. Thierry Tanoh, qui vient d’être démis de ces fonctions de ministre du Pétrole et de l’énergie, ne dira pas le contraire. Il vient grossir le rang des victimes collatérales de la guéguerre entre houphouëtistes.
Les élections locales seront reprises dans une poignée de circonscriptions électorales le 16 décembre. Occasion pour les candidats malheureux en octobre de remobiliser leurs électeurs, mais aussi casse-tête pour tous.
La jeune génération ne le connait pas bien, mais c’est un vieux routier de la politique ivoirienne. À 72 ans, il est encore très actif dans sa région, le Lôh-Djiboua, où il avait réussi à se faire réélire à la tête du conseil régional, jusqu'à ce que son élection soit invalidée par la Cour Suprême.
Écartelé entre partisans et adversaires de la rupture définitive au sein de la famille houphouëtiste, Patrick Achi tente de sauver les meubles. S’il doit tout au PDCI, il doit également beaucoup à Alassane Ouattara. En attendant 2020, il tente un rapprochement.
Durant les cinq prochaines années il va présider aux destinées de la commune présidentielle d’Abidjan, Cocody. Jean-Marc Yacé, puisque c’est de lui qu’il s’agit, en a surpris plus d’un en raflant la mise devant des candidats qui partaient pourtant favoris devant lui.
Le jeudi 22 novembre 2018, un Conseil des Ministres s’est tenu de 10h00 à 13h30, au Palais de la Présidence de la République à Abidjan, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, Chef de l’Etat.
Lentement et à pas comptés, le Président du Parlement ivoirien dévoile son jeu dans la quête du pouvoir. Prenant de plus en plus ses distances avec le RHDP et le PDCI, il prend ses marques pour la présidentielle de 2020.
Au moment où la guerre fait rage entre les ex alliés du Rassemblement des Houphoétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) des voix s’élèvent de plus en plus et qui appellent à l’apaisement entre les leaders de l’alliance, parmi celles-ci, la voix d’Aby Raoul maire réélu de la commune de Marcory.
Tendues au lendemain du départ de Blaise Compaoré, les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se sont améliorées au fur et à mesure. Mais le procès du putsch manqué, qui impliquerait de hautes autorités ivoiriennes, pourrait porter un coup sérieux à la coopération bilatérale.
Le paysage politique ivoirien peut se targuer d’avoir en son sein une bonne représentation de la gent féminine, parmi laquelle figure en bonne place Olibé Tazéré Célestine, femme influente dans la région d’Issia jusqu’aux dernières élections municipales, où son leadership en a pris un sérieux coup.
Les choses devraient bouger au niveau de la branche du FPI conduite jusque-là par Abou Drahamane Sangaré. La mort de ce dernier a ouvert la porte à une lutte entre protagonistes pour le contrôle de cette branche.
Odette Sauyet fait partie des figures tutélaires du Front populaire ivoirien (FPI). Au moment où ce parti fait face à une grave crise interne et à une série de disparitions de certains de ses cadres, l’ancienne patronne de la communication du parti socialiste ivoirien pourrait reprendre du service, au premier plan.
Qui de Siandou Fofana ou de Sylvestre Emmou succédera à feue Hortense Aka Anghui ? Après le rendez-vous manqué du 13 octobre dernier, chaque camp remobilise ses partisans. Un prolongement du duel entre le RHDP et le PDCI.
Au cœur d’un contentieux électoral qui tient la ville de Grand Bassam en haleine depuis la fin du scrutin du 13 octobre dernier, Georges Philippe Ezaley multiplie les actions pour revendiquer « sa victoire » ou obtenir une reprise du scrutin.
Après le portrait-robot du candidat du PDCI à la présidentielle 2020, présenté le 15 octobre à Daoukro, les prétendants au titre, pour le moment discrets, affûtent leurs armes.
Discret et le verbe rare, il ne faisait pas office de favori pour les élections locales dans la cité balnéaire de Grand Bassam. Déjouant les statistiques, il devra toutefois attendre la fin du contentieux pour s’installer dans ses habits de maire.
Dans des habits de directeur de campagne pour tous les Candidats RHDP, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly en a profité pour lancer des messages forts, tout en se positionnant discrètement pour 2020.
Le plus jeune député de Côte d’Ivoire est arrivé en politique un peu comme un cheveu sur la soupe. L’appétit venant en mangeant, le benjamin de l’hémicycle ivoirien, Issouf Doumbia, tisse sa toile à Bingerville et nourrit de grandes ambitions pour sa cité.
Après trois semaines d’absence (26 septembre dernier) du gouvernement en raison des élections locales, un conseil de ministre s’est tenu ce mercredi 17 octobre au Palais de la Présidence de la République à Abidjan
La campagne pour les élections municipales prendra fin le 11 octobre. Pour cette date, tous les candidats ont décidé de mettre le turbo. Et cela dans un contexte où les esprits commencent à surchauffer et que la tension monte entre les différents staffs de campagne.
Comme la plupart des cadres du PDCI RDA qui ont pris fait et cause pour le RHDP, Siandou Fofana est à couteau tiré avec la direction de son parti au moment où il s’apprête à mener sa première bataille politique d’envergure : devenir le premier magistrat de la commune de Port-Bouët.
Le transfert des compétences des sénateurs aux députés n’est pas du goût de certains des premiers, membres du groupe parlementaire PDCI. La crise politique entre ex-alliés s’invite-t-elle dans le fonctionnement des institutions ?
Maire sortant de la commune de Mbengué, Mamadou Soro n’a pas été retenu par la direction de son parti pour briguer un second mandat malgré son « bilan flatteur ». C’est sans rancune que le cadre des impôts partage son expérience de chef d’une collectivité locale.
Le 1er octobre, l’ex Président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé seront à nouveau devant les juges de la Cour pénale internationale. Leurs partisans à Abidjan maintiennent la mobilisation et gardent l’espoir d’une libération prochaine.
La rupture est désormais consommée entre le Rassemblement des républicains (RDR) et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI RDA) au sein de la coalition au pouvoir. Une séparation qui met certains cadres du vieux parti comme Patrick Achi dans un embarras sans précédent.
La rupture est désormais consommée entre le Rassemblement des républicains (RDR) et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI RDA) au sein de la coalition au pouvoir. Une séparation qui met certains cadres du vieux parti comme Patrick Achi dans un embarras sans précédent.
Participer ou ne pas participer aux élections locales du 13 octobre ? Le débat s’est invité désormais au sein du PDCI. Le choix n’est pas aisé et le parti de Henri Konan Bédié, qui fait cavalier seul, joue gros.
Les élections municipales à Cocody auront un parfum particulier cette année, la plupart des candidats étant issus du même parti, le PDCI RDA. Coiffée sur le poteau pour l’investiture de cette formation, Colette Koné aura fort faire dans cette bataille entre éléphants.
La Commission électorale indépendante (CEI) a rendu publique les listes de candidatures pour les élections locales le 11 juillet. Fait marquant, aucun parti ne couvre tout le territoire national. Une bataille où certains partent avec une longueur d’avance et où les listes indépendantes joueront les arbitres.
Avec ses amis de la galaxie patriotique, ils ont fait la pluie et le beau temps entre 2002 et 2010. Rentré d’exil en 2016, Ferdinand Kouassi tente de se relancer en politique loin de la sphère qui l’a fait connaitre du grand public.
Depuis sa sortie de prison, elle multiplie les sorties et les prises de parole, en privé comme en public. Avec les visites de courtoisie de certaines figures de la classe politique et de ses courtisans, l’ex Première Dame se repositionne peu à peu sur la scène politique.
En ballotage défavorable au sein du RHDP, Samy Merhy avait tenté de se faire adouber par le PDCI, avant de se rétracter. Aujourd’hui « indépendant », il s’est mis à dos les deux partis.
Diplomate et chargé des négociations en 2011 pour le compte de Laurent Gbagbo avec la communauté internationale et dans les derniers moments avec la France, Alcide Djédjé a présenté son part « CONCORDE » ce mardi 4 septembre dans un hôtel à Abidjan. Nous vous présentons le manifeste de son parti.
Une semaine après la mesure d’amnistie impliquant l’arrêt des poursuites contre certaines personnalités politique en exil, ces derniers ne se bousculent pas. Partagés entre mot d’ordre du parti, et hésitations chacun joue son calendrier.
Dans un pays qui sort d’une longue période de crise, comme la Côte d’Ivoire, la gestion des cas sociaux se pose toujours avec acuité. La ministre Mariétou Koné est à l’avant-garde du combat pour la restauration de la dignité des personnes en difficulté.
Le président controversé de la Commission électorale indépendante pourra enfin prendre des congés. Du moins, c’est’ ce qu’a laissé entendre le patron de l’exécutif ivoirien dans sa volonté de reformer cette commission.
Après avoir mis le gouvernement en vacances à la fin du Conseil des ministres du 6 août, le Président Alassane Ouattara, qui sera en congés pour une trentaine de jours, n’aura pas beaucoup de repos. Dès le 9 août, il s’envolera pour Paris pour quelques jours avant de se rendre à la Mecque pour effectuer le pèlerinage musulman.
Les détenus de la crise post électorale de 2011 hument l’air de la liberté. La mesure d’amnistie prise par le Président Alassane Ouattara ne fera certainement pas oublier les efforts de maitre Rodrigue Dadjé qui a été durant le temps des procès un véritable rempart contre les arguments de l’accusation.
Replié dans sa villa cossue de Daoukro, le Président du PDCI, Henri Konan Bédié, est devenu l’homme politique ivoirien le plus courtisé. Partisans et ex contempteurs se bousculent à ses pieds, chacun y allant de ses intérêts.
Parmi les nouveaux ministres qui ont fait leur entrée dans le dernier gouvernement ivoirien, Paulin Claude Danho fait partie des grandes surprises. Personne ne l’avait vu venir et il a hérité d’un poste important, le ministère des Sports.
Après la création du RHDP sans le PDCI, le Président du nouveau parti unifié, Alassane Ouattara, veut aller vite. Le 1er gouvernement RHDP formé, place désormais à un groupe parlementaire portant ce nom.
Le parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) est traversé par une crise sans précédent, qui met les nerfs de ses hauts cadres à rudes épreuves. Pris dans le creux de la vague, Charles Diby Koffi arrive néanmoins à garder la tête hors de l’eau et joue le conciliateur.
Sa réaction était très attendue, après la déclaration du parti unifié Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) a finalement réagi ce dimanche au cours d’une conférence de presse.
Dans le Ghota politique ivoirien, la seule fonction qu’on connait d’eux est celle de ministre, reléguant dans l’ombre leur formation ou profession initiale. Certains, comme Maurice Bandama, ministre de la Culture et Kandia Camara, ministre de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle, ministres depuis mai 2011, comptent parmi les plus anciens en poste. Mais d’autres « dinosaures », pour avoir été ministres depuis le début de la rébellion, en 2002, leur ont ravi la palme de l’ancienneté dans la sphère gouvernementale.
Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) est désormais un parti unifié. Cela a été décidé ce lundi par l’assemblée générale constitutive du parti unifié Rhdp, tenue au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire (Cocody).
Il est clair pour le gouvernement que la page des ex-combattants est tournée. Mais pour ces derniers, rien n’est encore joué. Réclamant toujours un pécule à l’Etat de Côte d’Ivoire, ils se disent toujours déterminés.
Il est dans le collimateur de nombreux caciques du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) depuis qu’il s’est engagé à soutenir le projet du parti unifié initié par le Président de la République Alassane Ouattara. Mais le ministre Adjoumani n’en démord pas et poursuit sa croisade.
Une précision qui laisse sous-entendre qu’en dehors des partis comme le RDR, l’UDPCI, le MFA, le PIT, seuls les cadres du PDCI favorable à la création d’un parti unifié avant 2020 seront consultés.
L’élection présidentielle se fera probablement avec lui en 2020. Mais, avant cette échéance, le Président du Parlement, Guillaume Soro, teste sa cote de popularité. Les élections municipales se présentent à lui comme le bon contexte.
Les élections municipales pointent à l’horizon et les différents états-majors des partis politiques sont en branle pour faire bonne figure lors de ces joutes. À Abobo, Thefour Koné, cadre du Rassemblement des républicains (RDR), s’apprêtent à affronter un autre cadre du même parti, et pas n’importe qui.
Le Président de la République S.E.M. Alassane OUATTARA, a présidé, ce jeudi 21 juin 2018 de 11 h à 12 h, une réunion extraordinaire du Conseil National de Sécurité consacrée aux événements tragiques survenus suite aux pluies diluviennes enregistrées les 18 et 19 juin 2018 à Abidjan et dans plusieurs localités de l’intérieur du pays.
Sans grande surprise, le bureau politique du PDCI a décidé d’attendre le retour d’ascenseur de son principal allié, le RDR, avant d’entrer pleinement dans le parti unifié. Signe annonciateur d’une rupture à l’aube du grand rendez-vous de 2020 ?
Secrétaire permanent du G5 Sahel (Mali, Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso), depuis février dernier, le Nigérien Maman Sambo Sidikou a passé plus de 25 ans d’exercice dans des services nationaux et étrangers, notamment au sein des instances des Nations Unies. Dans le cadre d’une tournée mondiale, il travaille à renforcer l’engagement des différents acteurs de cette organisation régionale qui est confrontée à de nombreux défis.
Les tentatives de rapprochement entre les deux tendances du FPI se sont heurtées à de nombreux obstacles et l’on peut conclure qu’elles ont échoué, chacune de deux tendances s’apprêtant à organiser son congrès ordinaire durant le troisième trimestre 2018.
Pas après pas, Théophile Ahoua N’doli est toujours resté dans le sillage du Vice-président, Daniel Kablan Duncan, auprès duquel il évolue depuis plus de 25 ans. Nommé à la tête de l’Inspection générale d’État depuis bientôt un an, il fait office de garant de la transparence dans la gestion des biens publics.
D’ordinaire suivie pas plusieurs partis ou personnalités de l’opposition, la branche FPI incarnée par Abdoudrahamane Sangaré, sous le couvert de EDS, semble perdre peu à peu certains soutiens. C’est le cas avec les questions de révision de la liste électorale et les élections locales.
on nom figure en bonne place dans le lot des hauts cadres qui ont marqué d’une pierre blanche l’administration et la scène politique ivoirienne. À 67 ans, Noël Akossi Bendjo fait face à de nouveaux défis et semble être déterminé à les relever.
Président du parti politique français Union démocratique pour la liberté égalité fraternité (UDLEF), Ahmed Lahkim (56 ans) est un expert en aéronautique avec plus de 20 ans d’expérience professionnelle. Parallèlement, il donne des conférences auprès d’universités américaines et chinoises et il enseigne dans des écoles d’ingénieurs françaises.
Proche de la branche de l’opposition conduite par Aboudrahamane Sangaré, Danielle Boni-Claverie, 62 ans, a quelque peu créé la surprise en appelant les Ivoiriens à se faire enrôler sur la liste électorale. Elle explique sa position dans cet entretien.
Il aurait pu avoir le parcours classique d’un magistrat en Côte d’Ivoire, si son chemin n’avait pas croisé celui de la politique. Depuis lors, la vie du juge Zoro Bi Ballo a été rythmée par une série d’évènements qui l’ont fait entrer dans l’histoire ivoirienne.
Après la tempête soulevée par le débat autour du RHDP unifié, les différents partis membre de cette alliance ont décidé de reporter le débat de l’alternance en 2020 afin de se consacrer aux élections locales à venir.
L’annonce de son limogeage de l’Inspection générale d’État a fait le tour de la toile et réveillé les querelles idéologiques entre partisans et opposants à l’idée de l’unification des partis membres de la coalition au pouvoir, le RHDP. Même si elle s’est avérée finalement inexacte, la rumeur a eu le mérite de remettre au devant de la scène l’un des intellectuels les plus brillants de Côte d’Ivoire.
Il est enseignant, écrivain, journaliste et musicien de jazz. Son livre « Non à l’Appel de Daoukro » lui a coûté un limogeage et un exil de 3 ans. Aujourd’hui en repos familial en Caroline du Nord (USA), Tiburce Koffi a accepté de se prononcer sur son actualité et sur celle de son pays.
Avec Simone Gbagbo, sa voisine à l’Hémicycle, ils formaient un duo qui ne laissait personne indifférent lors des débats à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui après diverses fortunes, William Attéby tente de se refaire une santé politique au sein du Front populaire ivoirien. Cette fois, auprès de Pascal Affi N’Guessan.
La marche ou non vers le parti unifié RHDP ne se fera pas sans grincements de dents au PDCI. Tiraillé entre ses cadres, le plus âgé des partis politiques ivoiriens étale de plus en plus ses divergences sur la place publique.
L’heure de la retraite n’a pas encore sonné pour Amadou Soumahoro. L’emblématique membre fondateur du Rassemblement des républicains (RDR) a été nommé la semaine dernière ministre conseiller en charge des Affaires politiques auprès du Président de la République. Un nouveau challenge dans la continuité de ce qu’il sait faire le mieux, la politique.
Le président du Rassemblement pour le Mali (RPM) Dr. Bocary Tréta, a révélé dimanche à Bamako que le président Ibrahim Boubacar Keita a confirmé « sa volonté et sa disponibilité d’être au service du peuple » malien.
Le RDR joue quasiment son va-tout dans la création du parti unifié RHDP, alors que, manifestement, son principal allié, le PDCI, voit les choses autrement. Le 5 mai, chacun de ces partis entend donner un signal fort à ses militants.
Les tractations pour la configuration politique de la Côte d’Ivoire en 2020 vont train et le parti ivoirien des travailleurs (PIT) dirigé par le professeur Joseph Séka Séka n’est pas en marge de ce mouvement. Il vient de réaffirmer son adhésion à la mouvance présidentielle lors de son dernier congrès tenu le 30 avril à Abidjan.
Les 66 sénateurs élus peuvent siéger en attendant que les 33 autres se joignent à eux selon un agenda que seul le Président Alassane Ouattara détient. Une carte majeure qu’il détient dans un environnement quelque peu difficile au sein du RHDP.
Son ton grave et solennel à la télévision nationale, lorsqu’il lit d’interminables déclarations ponctuées de « considérant que », restera longtemps gravé dans la mémoire des Ivoiriens, tant ses sorties ont eu une incidence majeure sur le cours de l’histoire politique du pays. Aujourd’hui, c’est en chef de parti politique qu’il réapparait.
Au sein de la maison verte, certains cadres ne décolèrent pas et rongent leur frein. Les rangs des « irréductibles » se sont élargis depuis peu et la signature, le 14 avril, de l’accord pour le parti unifié a quelque peu jeté de l’huile sur le feu.
La doyenne des sénateurs de Côte d’Ivoire est une femme politique au parcours atypique. Sans crier gare, Sara Fadika Sako a su se faire un nom dans un domaine hautement compétitif, où les places se gagnent chèrement.
Président de l’Association Citoyens & participation (CIVIS) Côte d’Ivoire depuis 2015, Christophe Kouamé, Docteur en Pharmacie et ancien Interne des hôpitaux a été le Coordonnateur national (2012 - 2014) de la Convention de la société civile Ivoirienne (CSCI). Dans l’interview qu’il nous a accordée, il parle des nouvelles institutions de notre pays.
Nommé le 4 avril 2018 Médiateur de la République, à la surprise générale, Adama Toungara occupera ce poste durant les six années à venir. Une nomination qui sonne comme le chant du cygne pour un homme politique controversé, mais qui a toujours su garder la tête hors de l’eau.
Face aux hésitations de son allié du PDCI, le RDR ne veut plus perdre de temps. Ayant rallié les autres partis du RHDP à sa cause, le parti d’Henriette Dagri Diabaté veut passer à la vitesse supérieure.
À l’instar de la plupart des responsables des structures de jeunesse des partis politiques en Côte d’Ivoire, qui peinent à se défaire de la tutelle de leurs leaders, Jean Blé Guirao continue de ronger son frein dans l’ombre de Mabri Toikeusse, en attendant son heure.
Ils sont décidés à ne pas faire baisser la pression sur leur allié. Soufflant le chaud et le froid, des cadres du PDCI ouvrent chaque jour un nouveau front. Cette fois-ci interne.
Peu connue du grand public, Monique Gbékia, nouvelle Présidente de LIDER, est une militante historique du parti, créé en 2011 et dont elle a su gravir tous les échelons.
Ils avaient perdu lors des législatives de 2016 ou des municipales de 2013. Avec les sénatoriales, ils auront l’occasion de siéger à nouveau ou de siéger pour la première fois à l’Hémicycle.
Plus de temps à perdre pour Siaka Ouattara depuis la décision de justice déboutant Anzoumana Moutaye. En attendant que ce dernier fasse appel, le MFA s’apprête à organiser un congrès.
Symbole de la lutte estudiantine en Côte d’Ivoire au début des années 90, Ahipeaud Martial s’est depuis mué en homme politique. Il essaie d’imposer sa voix dans le paysage politique, sans grand résultat pour l’instant, mais il n’en démord pas pour autant.
Dans quelques quatre mois, le PDCI convoquera ses délégués afin de choisir et de présenter son candidat pour l’élection présidentielle 2020. Partageant son temps entre ses villas de Daoukro et d’Abidjan, Henri Konan Bédié, peu bavard et fin, veut détenir toutes les cartes du jeu.
Sur la liste des personnalités qui font bouger le PDCI RDA, il figure en bonne place et les nombreux postes de responsabilité qu’il a occupés au sein de ce parti et au niveau national en sont un éloquent témoignage.
Devenue l’une des cibles privilégiées de certaines populations en colère, des gendarmes digèrent de plus en plus mal le silence assourdissant de leur hiérarchie. Entre respect des lois et protection de leur vie parfois ou de leurs biens, le choix devient de plus en plus difficile.
Le nouveau Président du Conseil d’administration de la Société ivoirienne de raffinage (SIR) est une personnalité bien connue des sphères politique et militaire en Côte d’Ivoire. Soumaila Bakayoko, 65 ans, ancien Chef d’État-major, vient de prendre le commandement d’un secteur qui lui est totalement étranger.
Elles n’étaient pas attendues de sitôt, mais après les élections locales. En adoptant une ordonnance relative à l’élection des sénateurs, le 14 février, le Président de la République prend à contrepied tous les potentiels candidats, qui confient leur sort à la direction de leurs partis.
Personnage incontournable au sein du Mouvement des forces d’avenir (MFA) Yaya Fofana est à pied d’œuvre, avec les autres membres de la direction intérimaire pour tenter de recoller les morceaux au sein de sa famille politique et avoir droit de citer au sein de la coalition au pouvoir où son parti entend gagner plus de place.
Mécontente, une partie des délégués et coordonnateurs de LIDER, le parti de Mamadou Koulibaly, a décidé de passer à l’offensive. Le rendez-vous manqué de novembre dernier a accéléré le mouvement.
Elle connaît presque le nom de tous les détenus proches du FPI et les différentes procédures judiciaires dans lesquelles ils sont impliqués. Désirée Douati, fille de l’ex ministre Alphonse Douati, ne rate plus aucun procès depuis bientôt 5 ans.
Longtemps hors du circuit politique après deux passages à la Primature, Seydou Elimane Diarra avait été remis sur la selle par le Président Alassane Ouattara en 2015, à la tête de la Haute autorité pour la bonne gouvernance. Mais le poids de l’âge et une santé défaillante l’ont empêché d’accomplir sa mission.
Difficile à dire si la « Case » retrouvera bientôt sa cohésion. Après le rappel à la maison de plusieurs cadres, l’atmosphère reste toujours tendue. Même si le parti d’Alassane Ouattara tente de relancer sa machine, celle-ci reste tout de même quelque peu grippée.
Figure emblématique du front populaire ivoirien (fPI), Moise Lida Kouassi n’a pas échappé au sort qui s’est abattu sur certains hauts cadres de son parti après la perte du pouvoir. Pris dans les filets de la justice depuis son extradition du Togo en 2012, l’ex ministre de la Défense a écopé de 15 ans d’emprisonnement.
La coalition au pouvoir (RHDP) depuis 2011 est à la croisée des chemins, confrontée à une montée de partisans, dans chaque camp, qui souhaitent conserver au détriment du parti unifié, leur parti d’origine. Les rappels incessants à l’ordre, ne freine guère les ambitions.
Membre des « 8 courageux » qui ont porté le RDR sur les fonts baptismaux, Alexandre Ayié Ayié avait disparu longtemps de la scène politique ivoirienne. Au moment où le parti fait peau neuve, il refait surface et donne de ses nouvelles.
Si aucune date précise n’a été donnée pour les élections municipales à venir, les élus en place n’ont pas attendus longtemps pour annoncer leur intention de candidature en vue de briguer un autre mandat. Parmi ces derniers, JDA vous propose une liste des 13 maires les plus anciens en poste.
Un an après avoir été nommé au poste de Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly devrait bientôt procéder à de nouvelles nominations pour la formation d’un autre gouvernement. Malgré les tempêtes de 2017, un grand chamboulement n’est pourtant pas attendu.
Arrêté à Accra puis extradé à Abidjan en 2013, Jean Noël Abehi comparait pour la seconde fois devant un tribunal à Abidjan. Pour cette affaire, où il risque 20 ans de prison, l’ancien Commandant de la gendarmerie plaide non coupable et accuse.
Désormais président du Rassemblement pour la Côte d’Ivoire, le député RDR Mamadou Kanigui Soro 44 ans, connu pour ses prises de position en faveur de Guillaume Soro, parle des nouvelles orientations de son mouvement et de sa vision pour 2020.
Dans le conflit générationnel qui secoue le monde politique ivoirien ces dernières années, Jean-Louis Billon tente de tisser sa toile. Afin de tracer sa propre voie, il essaie de se démarquer des sentiers battus afin d’être une pièce maitresse dans le jeu politique en 2020, et même au-delà.
Alors qu’il était prévu pour le 11 novembre dernier, le report du congrès de LIDER n’a pas été du goût de tous les militants. En attendant qu’une nouvelle date soit fixée, certains rongent leur frein et menacent de suspendre Mamadou Koulibaly, Président fondateur du parti, qui n’est pas candidat à sa succession.
Soumaïla Major Doumbia, 45 ans, en exil depuis 17 ans, a décidé de retrouver son pays après plusieurs bouleversements dans sa vie d’exilé, où il a dû affronter ex alliés et ennemis. De Bamako à Paris, Major a sillonné plusieurs villes africaines en quête de refuge ou de bien-être. Son retour, sauf changement de calendrier est prévu pour le 30 décembre.
Le journal d’Abidjan a rencontré Laurent Dona Fologo, 78 ans et ayant consacré 24 ans de sa vie au service du Père de la nation, Félix Houphouët Boigny à l’occasion du 24 eme anniversaire de la disparition du Sage de la nation.
Après les missions de bons offices, des mouvements de jeunesse proches du Front populaire ivoirien (FPI) tentent de rapprocher les deux bords du parti. Président de la Fédération nationale des parlements, agoras et orateurs de Côte d’Ivoire, Achille Gnaoré, la quarantaine, est de ceux-ci, mais son initiative, aussitôt lancée, a rencontré de fortes oppositions internes.
Dans le style qui lui est familier, il a décidé d’ajouter sa voix à celles qui demandent la libération de certains prisonniers, en effectuant une marche de près de 200 kilomètres en 18 jours. Une initiative contrariée.
Le plus ancien des partis politiques de Côte d’Ivoire, le PDCI, semble de plus en plus convaincu du soutien de son allié, le RDR, pour 2020. Une assurance qui aiguise les appétits de certains cadres, qui jouent soit la carte de la discrétion soit celle du lobbying.
Sa nomination au poste de porte-parole du RDR n’a pas surpris grand monde. Fin débatteur, Mamadou Touré a su au fil du temps se positionner comme incontournable quand il s’agit de parcourir les plateaux de télévision pour défendre la cause de son parti.
Longtemps attendue, la liste des membres du bureau du RDR a été publiée dans la soirée du 20 novembre, déjouant tous les pronostics. La Présidente Henriette Dagri Diabaté, qui y a apporté sa touche personnelle, est bien consciente qu’elle n’a pas vidé tous les contentieux.
Ses avocats s’activent pour sa libération. Arrêté en 2015 et condamné à 30 mois de prison en mai dernier, Nestor Dahi Douhouré espère être libre en février 2018. Une échéance que ses conseils veulent écourter en saisissant la Cour d’appel.
Secrétaire général adjoint chargé de la communication du Front populaire ivoirien (FPI), Jean Bonin Kouadio, 60 ans, nous livre dans cette interview quelques informations sur la crise que traverse son parti.
La tempête politique soulevée par les tensions entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro baisse peu à peu depuis la rencontre au sommet entre les deux hommes. Leurs partisans et proches ont baissé d’un ton leurs débats. Le signe d’une accalmie, avant une reprise des hostilités ?
A l’instar du général Philippe Mangou, Firmin Detho Letoh était au cœur du système sécuritaire du régime de Laurent Gbagbo. Son témoignage est donc très attendu à la Haye, où il comparait depuis le 7 novembre en tant que témoin à charge contre l’ancien Président ivoirien.
Les choses n’ont pas bougé d’un iota depuis les élections législatives de novembre 2016. A deux mois de la fin de l’année 2017, la rencontre au sommet entre les Présidents Bédié et Ouattara devrait pouvoir faire avancer les choses.
Antoinette Koukougnon, la cinquantaine, Présidente du Conseil pour la cohésion, la justice et le développement (CCJD), dernier-né des partis politiques, rêve de sauver l’écologie en Côte d’Ivoire et espère titiller les partis traditionnels.
Après avoir passé deux mois hors de la Côte d’Ivoire à observer les vents politiques de loin, Guillaume Soro entré le 22 octobre s’apprête à entamer une phase diplomatique loin des caméras afin de vider ses probables contentieux avec la direction de son parti.
Il a 43 ans et porte la dissidence contre le Président de son parti Anzoumana Moutayé. Candidat unique au second congrès du Mouvement des forces d’avenir (MFA), prévu le 28 octobre, Siaka Ouattara ouvre une troisième voie pour le parti.
Après plus de deux ans de défiance, les deux clans du Front populaire ivoirien, qui se sont neutralisés, tentent des rapprochements. Des cadres ayant décidé de jouer les intermédiaires afin de nouer le dialogue entre les frères ennemis.
Il est connu pour ses sorties tapageuses depuis le début de la rébellion, en 2002. Silencieux depuis la fin de la crise, en 2011, Félicien Sékongo monte au créneau dans la crise ouverte au sein de son parti, où il défend Guillaume Soro.
Après les découvertes d’armes et l’arrestation de Souleymane Kamaraté, Docteur Arthur Banga, chercheur, spécialiste des questions de sécurité répond aux questions de JDA.
Il est le probable successeur de Mamadou Koulibaly à la présidence de Liberté et Démocratie pour la République (Lider). À un mois du 3ème congrès ordinaire de Lider, qui aura lieu le 11 novembre 2017, zoom sur Lancina Karamoko.
Il n’est pas candidat à sa propre succession, après deux mandats à la tête du parti qu’il a fondé en 2011, Liberté et démocratie pour la République (LIDER). Il cède son fauteuil et son successeur devrait être connu avant même la date du congrès.
Son témoignage était attendu et, depuis le lundi 25 septembre 2017, Phillipe Mangou dit sa part de vécu et de frustrations de la crise postélectorale. Face à Laurent Gbagbo et à Charles Blé Goudé, qu’il charge dans leur procès, le général n’en a pas fini avec les révélations.
Deux ans après le départ mouvementé de son président fondateur, Innocent Anaky Kobenan, le Mouvement des forces d’avenir (MFA) est à nouveau secoué par une crise. Destitué par une dissidence, son Président, Anzoumane Moutayé, tout en rejetant cette décision, prône l’union et la redynamisation du parti.
Du journalisme à la politique, il n’y a qu’un pas. Et Sindou Meïté, Directeur général du quotidien Nord Sud, remercié de son poste de Secrétaire national au renforcement des capacités, semble vouloir le franchir.
Mis à l’écart par les deux grands ténors, qui tendent à résumer l’alliance des Houphouëtistes au RDR et au PDCI, l’UDPCI, le MFA, l’UPCI et le PIT s’accrochent.
Son image avait fait le tour des télévisions du monde quand il avait empêché la proclamation des résultats du second tour de la présidentielle ayant opposé les candidats Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo. Bien qu’en exil depuis avril 2011, Pickass Adia Damana est cité comme l’un des présumés instigateurs des tentatives de déstabilisation d’Abidjan.
Il avait consenti à reporter le congrès du FPI, prévu pour les 12 et 13 août 2017, pour laisser une chance à la réconciliation, sans toutefois renoncer à l’organiser avant la fin 2017. En attendant que la branche rivale, pilotée par Aboudramane Sangaré, ne bouge, le camp Affi N’guessan montre des signes d’impatience.
Quand elle embrasse le mouvement syndical à l’âge de 19 ans, Kandia Camara est loin de s’imaginer que cela lui ouvrira une carrière politique difficile mais palpitante. À la tête du RDR depuis le 10 septembre, elle doit relever aujourd’hui de nouveaux challenges.
Les deux têtes de la coalition majoritaire (RDR et PDCI), lancées dans a conservation du pouvoir pour la première et sa reconquête pour la seconde, auront bientôt des rendez-vous décisifs, avec un congrès pour le RDR et la célébration de l’An 3 de l’appel de Daoukro pour le PDCI.
Les élections législatives de décembre 2016 auront confirmé sa rage de vaincre. Ecarté de la course par son parti, le RDR, il a déjoué les pronostics et depuis lors tient presque tête à sa direction.
En France depuis une trentaine d’années, Adama Diomandé a décidé de regagner son pays afin de participer activement à la vie politique de son parti, le Rassemblement des républicains (RDR). À 64 ans, ce proche d’Alassane Ouattara croit en un avenir radieux pour la famille des Houphouëtistes, avec en leur sein les ex- Forces nouvelles.
Arrivé à la tête du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA) dans un climat délétère, en évinçant Innocent Anaky Kobena, le père fondateur du parti, Anzoumana Mountayé préside aux destinées de cette formation politique depuis 2015. Mais il pourrait subir le même sort que son prédécesseur, être éjecté par ses plus proches collaborateurs.
Sa destitution a été annoncée par une partie des membres de son parti après une réunion convoquée par des membres de la direction du parti le 26 août. Mais Anzoumane Moutayé annonce qu’il reste à la barre.
Officiellement en vacances depuis la fin du Conseil des ministres du mercredi 2 août, les membres du gouvernement ne devraient pas pour autant ranger les instances et profiter de la pause. Dossiers à étudier pour les nouveaux ministres, occupation du terrain politique pour les autres, le repos ne devrait pas être au programme.
Conseiller spécial du Président de la République élevé au grade de Commandeur dans l’Ordre du Mérite national le 7 août, Ibrahim Cissé Bacongo, après une décennie à la tête de différents ministères, est de moins en moins visible devant les caméras, mais de plus en plus écouté, car il est les yeux et les oreilles du patron.
Après un long moment de silence et d’observation, on prête à l’ex-Président Laurent Gbagbo, l’intention de sortir de son mutisme face à la crise qui frappe son parti depuis qu’il est en prison à La Haye.
Avare de propos depuis quelque temps, Justin Katinan Koné, porte-parole de l’ex-Président Laurent Gbagbo, intervient dans le débat sur la réconciliation, relancé par le Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro.
Limogé de la tête de la direction de l’Institut national de la formation sociale en 2015, puis du poste de Conseiller technique au ministère de la Femme, de la Protection de l’enfant et de la Solidarité, Mamadou Traoré fait partie de ces cadres du Rassemblement des républicains (RDR) qui ont associé leur image, depuis 2002, à celle des Forces nouvelles (FN), conduites par Guillaume Soro (Président de l’Assemblée nationale). JDA l’a rencontré pour en savoir plus sur l’atmosphère au sein des ex-FN et du RDR, à deux mois du congrès de ce parti.
Arrivé à la tête de l’appareil sécuritaire de la Côte d’Ivoire dans un contexte de tension, Sidiki Diakité fera à coup sur l’objet de toutes les attentions, tant les défis qui l’attendent au ministère de l’Intérieur sont énormes
Réunis à Ouagadougou les 17 et 18 juillet, les chefs d’États de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont décidé de s’unir dans la lutte contre le terrorisme. Un accord qui ne vide pas pour autant certains sujets sensibles entre les deux pays.
Neveu du président Henri Konan Bédié, il a toujours été pressenti, selon la tradition Akan, comme le successeur de ce dernier au sein du PDCI, et figure sur la liste des potentiels candidats de son parti pour 2020. Des ambitions de plus en plus contrariées.
En conflit larvé avec la direction du Rassemblement des républicains (RDR), Guillaume Soro a décidé de se mettre dans la peau d’un réconciliateur, multipliant depuis peu les rencontres avec des membres de l’opposition en exil.
Depuis le samedi 8 juillet, Maître Brahima Soro, secrétaire général de l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI), jusqu'ici homme de l'ombre, préside désormais aux destinées de ce parti.
Fin mai, le gouvernement annonçait avoir obtenu un accord définitif avec les militaires revendiquant des primes. Ayant consenti à les leur payer, il est désormais décidé à étouffer toute autre forme de revendication.
Ils ont connus des fortunes diverses depuis leur départ en exil au lendemain de la chute de l’ex-président Laurent Gbagbo, en 2011. Si certains ont regagné le pays ou se sont inscrits dans le processus de réconciliation, d’autres préfèrent rester en marge
À la tête de la « coalition du 3 avril », un mouvement de parlementaires qui s’est engagé à réconcilier les Ivoiriens de tous bords, Alain Lobognon, fidèle parmi les fidèles de Guillaume Soro, croit en sa nouvelle mission.
Consultés sur les questions militaires au lendemain de la chute de Laurent Gbagbo en 2011, des officiers supérieurs de l’armée pourraient se voir à nouveau tirés de leur retraite. Les récentes mutineries ont encore prouvé que la réforme de l'armée n’était pas encore aboutie.
Alphonse Soro ne s’était pas porté candidat à un second mandat de député et vient d’être forcé à démissionner de son poste de conseiller à la Primature. S’agit-il déjà d’une descente aux enfers pour ce jeune loup de la politique ivoirienne ? Trop tôt pour le dire.
Dimanche 18 juin, un avion de combat américain abattait un appareil de la force aérienne syrienne, glaçant les relations entre la Russie et les États-Unis. Mardi 20 juin, c’est au tour d’un drone de l’Iran, un pays qui soutient le régime syrien, d’être détruit par un tir américain. Le jeu de pouvoir et d’influence sur fond de guerre contre l’EI en Syrie pourrait déboucher sur une collision entre la Russie, les USA et leurs alliés.
Limogé du gouvernement en décembre dernier, Gnamien Konan, à couteaux tirés avec ses anciens alliés du RHDP, est en quête d’une nouvelle coalition. Démissionnaire de la tête de son parti, il espère attirer vers lui de nouveaux sympathisants, fussent-il des « Gbagbo ou rien ».
Il aura fait les beaux jours du PDCI dans le Zanzan, avant de tomber en disgrâce à la veille du premier tour de l’élection présidentielle de 2010. Réintégré en 2013, il sera à nouveau sanctionné lors des élections législatives de 2016, et vient de signer un énième retour.
Alors que le Rassemblement des républicains (RDR) prépare son congrès prévu pour juillet prochain, les dissensions s’accroissent entre les différents camps en lice dans la course à la succession du Président Ouattara.
Il est apparu affaibli et amaigri à son procès. Mais Justin Koua, l’ex-président par intérim de la JFPI, espère bientôt retrouver ses compagnons de lutte, afin de poursuivre la lutte là où il l’a laissée il y a deux ans.
Mutineries à répétition, formation militaire, cohabitation entre ex-FDS et ex-FAFN… Le docteur Arthur Banga, enseignant à l’université Félix Houphouët-Boigny, spécialiste des questions militaires, répond aux questions de JDA
Souleymane Kamaraté et Guillaume Soro se sont rencontrés pendant les années de lutte estudiantine. Ils ne se sont plus quittés depuis, le premier étant toujours resté dans l’ombre du second.
Entrera ou n’entrera pas ? L’Union pour la démocratie en Côte d’Ivoire (UDPCI) garde encore sa main tendue au RHDP, afin de retourner dans la maison des Houphouëtistes dont elle avait été éjectée en décembre dernier.
Elle fait partie de ses figures féminines qui marquent, depuis près de 20 ans le paysage politique ivoirien. Marie-Odette Lorougnon, membre du FPI et féroce partisane de la ligne Sangaré, y est devenue une incontournable.
Le brouillard semble de plus en plus épais au sein de la coalition au pouvoir. Et la visite ce lundi à Daoukro du vice-président, Daniel Kablan Duncan, accompagné d’une forte délégation du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) en rajoute à la confusion.
La catharsis a eu lieu chez les militants du Rassemblement des républicains, qui en plus de récriminations envers la direction et les cadres du parti, ont fait des propositions dans le sens de conserver le pouvoir présidentiel en 2020.
Avec la récente création d’une nouvelle coalition intitulée Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), la gauche ivoirienne semble en quête d’une nouvelle unité pour faire face aux futures échéances électorales.
Prévus du 27 au 30 avril 2017, les pré-congrès éclatés du Rassemblement des républicains (RDR) sont une manière pour la direction du parti de donner la parole aux militants en colère. Ces derniers sont nombreux à se dire « oubliés depuis l’accession du parti au pouvoir.
Évitant de parler ouvertement d’alternance, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) met le cap sur la reconquête du pouvoir perdu en 1999, après 39 ans d’exercice. Une opération qui ne prend plus en compte l’avis de son allié, le Rassemblement des Républicains (RDR).
Écartée de la gestion du pouvoir à la veille des élections législatives de décembre 2016, l’UDPCI, contrairement à l’UPCI a décidé de ne pas couper le cordon qui la lie à l’alliance des Houphouëtistes.
Alors que l’ouverture de la session parlementaire est prévue pour le 3 avril, les députés ne semblent pas encore d’accord sur le nom des futurs vice-présidents et présidents de groupes et de commissions.
Un an après son arrivée au sein du Rassemblement des Houphouëtistes pour la paix et la démocratie (RHDP) en tant qu’observateur, le Parti ivoirien des travailleurs (PIT) est désormais membre à part entière de cette alliance. Son secrétaire général répond aux questions de JDA
Il n’était pas le grand favori pour l’élection législative dans la commune d’Attécoubé. Mais Laurent Bogui Tchagba en a surpris plus d’un en raflant le siège de député face à un candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), victime de la désunion. Il s’apprête aujourd’hui à prendre la présidence du groupe parlementaire de son parti, l’UDPCI.
Écarté de toutes les institutions et instances dirigeantes, le Mouvement des forces d’avenir (MFA), petit poucet du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) ne décolère pas, mais reste patient. JDA a rencontré son porte-parole.
Attaques par presse et personnes interposées, querelles de positionnement et invectives, la bataille semble lancée pour le congrès du Rassemblement des républicains (RDR), prévu à la fin du premier semestre 2017.
D’un tempérament calme et modéré, Michel Amani N’Guessan est au Front populaire ivoirien (FPI), l’un des rares cadres à avoir pris ses distances avec les deux camps du parti qui s’affrontent depuis 2014. Une position médiane qui pourrait faire de lui l’homme du consensus.
Inscrite dans une logique du « tout boycott » depuis le 11 avril 2011, la tendance du Front populaire ivoirien (FPI) dirigée par Aboudramane Sangaré semble avoir évolué sur sa participation aux élections à venir.
Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme, Henriette Adjoua Lagou, présidente du forum des femmes des partis politiques de Côte d’Ivoire (FemP-CI), répond aux questions de JDA.
Première femme professeur de droit en Afrique subsaharienne, Anne-Jacqueline Lohouès oble est aussi la première Ivoirienne à avoir été candidate à une élection présidentielle. Sans grand succès. Elle aura tout de même ouvert la porte à d’autres femmes politiques, avant de se mettre en retrait de la vie politique.
Elles sont très présentes sur les différents fronts des partis politiques, notamment en matière de mobilisation. Mais les hommes ne sont as encore disposés à leur faire de la place dans les instances de décision. Sans baisser les bras, les femmes tentent de s’imposer.
Les députés sont déjà en quête de bureaux pour les sénateurs, qui seront bientôt leurs colocataires. Quant au poste de président de la nouvelle institution, les débats entre alliés de la coalition au pouvoir sont ouverts.
Militant de longue date du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), le secrétaire exécutif, Maurice Kacou Guikahué, a connu sa toute première élection le 18 décembre 2016. Devenu député de Gagnoa, sa ville natale, il succède à Gaston Ouassenan Koné à la tête du groupe parlementaire de sa formation politique.
Ex-président des jeunes du Mouvement des forces d’avenir (MFA) et président fondateur de l’Union des nouvelles générations (UNG), Stéphane Kipré, aujourd’hui en exil, et veut pas rester en marge de la politique nationale. Depuis la France, il garde les yeux rivés sur Abidjan.
En poste depuis 2011, la direction intérimaire du Rassemblement des républicains (RDR) s’attelle à organiser un congrès pour cette année 2017. Neuf ans après celui de 2008.
Sorti du gouvernement le 25 novembre et réélu député moins d’un mois après, Gnamien Konan n’a pas attendu longtemps pour marquer la rupture définitive avec le Rassemblement des Houphouëtistes pour la paix et la démocratie (RHDP), contrairement à son compagnon d’infortune Albert Mabri Toikeusse.
En ébullition depuis le début de l’année, le climat sociopolitique se dégrade un peu plus chaque jour. Si la contestation a débuté avec les militaires, elle a atteint aujourd’hui toutes les couches socio-professionnelles.
Il a été révélé aux Ivoiriens en tant qu’animateur de la chaîne de télévision de l’ex- rébellion, Notre Patrie, en 2003. Il s’invitera dans le débat politique en 2013 et sera élu député en 2016, près avoir été l’un des mobilisateurs de la jeunesse du Rassemblement des républicains (RDR).
Près d’un an après l’attaque terroriste de Grand Bassam, la Côte d’Ivoire reste toujours sur ses gardes, alors que la menace pourrait venir de cellules dormantes liées aux filières d’immigration clandestines.
À la fois homme d’affaires et homme politique, Évariste Meambly, délégué PDCI-RDA mais candidat indépendant à plusieurs élections, compte désormais parmi les présidents de groupe parlementaire. Maîtrisant les arcanes politique, il a déjà sous sa coupe onze députés indépendants prêts à l’accompagner.
C’est fait, le premier gouvernement de la 3è République est connu depuis le mercredi 11 janvier. Composé de 28 membres, il enregistre 9 entrées. Une nouvelle équipe légèrement réduite, mais sans grande surprise.
Les observateurs de la classe politique ivoirienne pensaient que sa maladie l’éloignerait de la politique nationale. Amadou Gon Coulibaly aura déjoué tous les pronostics en 2012, après une opération chirurgicale réussie en France, à la grande satisfaction du président Alassane Ouattara qui l’a nommé Premier ministre le 10 janvier.
Après plusieurs séminaires les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) s’appellent désormais Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI). Un changement opéré en douceur, deux semaines après la promulgation de la constitution de la 3è République. D’autres nouveautés de taille sont attendues.
Alors qu’on le croyait à la fin de sa carrière, Daniel Kablan Ducan, Premier ministre de Côte d’Ivoire, a de fortes chances de jouer un nouveau rôle. Il pourrait dans quelques semaines endosser le costume de vice-président.
Alors que l’on croyait leur situation définitivement réglée, les soldats démobilisés après la crise post-électorale ont refait surface en fin de semaine dernière. Des informations faisant état d’un éventuel soulèvement de leur part se sont répandues partout dans le pays.
Au moment où les Ivoiriens s’apprêtent à désigner leurs nouveaux représentants à l’Assemblée nationale, Henriette-Rose Dagri-Diabaté mérite l’attention pour son parcours. Première femme présidente d’institution en Côte d’Ivoire, l’actuelle Grande chancelière est connue comme une femme d’engagement.
L'Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) et l’Union pour la Côte d’Ivoire (UPCI) voient planer sur leur parti respectif le spectre de lendemains incertains. Après le limogeage du gouvernement de leurs leaders, ces deux « petites » formations scrutent l’horizon avec inquiétude.
Saisissant l’opportunité des premières élections législatives de la 3è République, plusieurs jeunes entendent prendre place au sein de l’Assemblée nationale. Candidats, Mamadou Touré et Roger Youan veulent tracer la voie à suivre.
N’exerçant pas le pouvoir de manière démocratique, les dictateurs ne le quittent presque jamais par la voie des urnes. S’ils ne meurent pas dans leur fauteuil, ils sortent par la petite porte à la faveur d’un coup d’état, s’ils ne sont pas chassés par des populations excédées par leurs pratiques aussi fantasques que violentes. C’est le sort que l’on prédisait à Yaya Jammeh qui a dirigé par le fer et le feu, pendant près d’un quart de siècle, ce minuscule territoire dans le ventre du Sénégal.
En attendant l’ouverture officielle de la campagne électorale des législatives du 18 décembre, la Commission électorale indépendante (CEI) a publié, la semaine dernière, la liste officielle des candidats, issus des partis politiques et indépendants.
Président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), Albert Mabri Toikeusse est un acteur clé de la scène politique ivoirienne. Docteur d’État en médecine, il s’est révélé au grand public à partir de 2003.
La Commission électorale indépendante (CEI) fait l’objet de vives critiques depuis que la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) l’a déclarée non conforme au droit international. À moins d’un mois des législatives, l’institution dirigée par Youssouf Bakayoko est à nouveau au ban des accusés.
L’histoire d’Aboudrahamane Sangaré rime avec celle du Front populaire ivoirien (FPI). Surnommé le « Gardien du temple » par ses partisans, il est vu comme le plus fidèle et le plus proche de l’ex-président Laurent Gbagbo.
Les candidats qui iront défendre les listes du RHDP aux législatives sont connus depuis ce lundi 14 novembre. Des choix difficiles qui ne manquent pas de faire grincer des dents, tant au niveau de la base qu’au niveau des partis, ainsi que du côté des cadres à qui la confiance a été retirée.
Diplomate de carrière, Youssouf Bakayoko est le président de la Commission électorale indépendante (CEI) depuis février 2010. À 73 ans, ce licencié ès lettres de l’Université Paris X a été successivement maire, député, puis ministre.
S’achemine-t-on vers une impasse dans le procès de Simone Gbagbo, ancienne Première dame ? La question se pose depuis que la défense de l’accusée exige la comparution en tant que témoins, de hautes personnalités du pays.
Présidente de l’Union républicaine pour la démocratie (URD), Akissi Danièle Boni-Claverie donne de la voix au sein du Front du refus. Même après le vote de la nouvelle constitution.
Deux ans après la fin des activités de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDvR) pilotée par l’ancien Premier ministre Charles Konan-Banny, les Ivoiriens ont enfin connaissance de son rapport final. Un coup d’accélérateur pour la réconciliation ?
Chargé des Français de l’étranger dans le comité d’Alain Juppé pour la présidentielle de 2017, Erwan Davoux est à Bamako pour prendre part à un séminaire sur les primaires du parti Les Républicains. Il est également candidat aux législatives pour la 9ème circonscription des Français de l’étranger.
Ce dimanche 30 octobre, les Ivoiriens sont convoqués pour voter au référendum, afin de dire « oui» ou « non » à une nouvelle loi fondamentale devant conduire la Côte d’Ivoire à la 3ème République. Elle est censée renforcer la démocratie, mais des efforts restent encore à faire…
Yasmina ouegnin, épouse guessennd, est l’une des plus jeunes députés de l’Assemblée nationale ivoirienne. Militante du PDCI-RDA, la benjamine de la famille ouégnin continue de défier la direction de son parti.
Les leaders du «Front du refus » ont été brièvement interpellés, jeudi matin, avant d’être relâchés, peu avant la fin de la mi-journée. Il s’agit de Mamadou Koulibaly (Lider), Sangaré Aboudramane (dissidence Fpi), Danièle Bony-Claverie (URD), Ettien Amoikon (dissidence Fpi). Certains d’eux ont même été brutalisés, avant d’être embarqués dans des pick up et déposés dans des banlieues de la capitale Abidjanaise.La marche avait ainsi été dispersée et les quelques dizaines de manifestants priés de rentrer chez eux ou chassés à coup de gaz lacrymogène.
Presque trois années après son retour d’exil, Marcel Gossio est toujours à la recherche de ses marques. L’ancien cacique du régime de Laurent Gbagbo s’est déclaré candidat aux prochaines élections législatives dans la commune de Port-Bouët.
Au moment où la Côte d’Ivoire s’achemine vers le vote d’une nouvelle loi fondamentale, la question de la représentativité des femmes dans les postes électifs et nominatifs refait surface.
Entré à l’Hémicycle en 2011, et élu en 2014 à la tête de la jeunesse du RjR au terme d’un scrutin serré, Tilkouété dah Sansan connaît une ascension politique fulgurante. désormais à la tête de la jeunesse du RHdP, il entame une nouvelle étape de sa carrière.
La campagne référendaire pour la nouvelle constitution ivoirienne s'ouvrira le 22 octobre prochain. Le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, l’a annoncé ce mercredi, en prélude aux travaux du Conseil des ministres.
Opposant, Alassane Ouattara avait indiqué sa préférence pour un régime parlementaire. Mais les réalités de la gouvernance semblent avoir changé cette vision des choses.