Le silence du cimetière de Williamsville a été brisé à l’aube de ce dimanche 14 décembre 2025 par un acte d’une gravité exceptionnelle. Aux environs de 7 heures, les agents du Commissariat de police du 11ᵉ arrondissement d’Adjamé-Williamsville, alertés par une information anonyme, se sont rendus sur les lieux. Ils y ont découvert la tombe de feue Nadiya Sabeh, inhumée la veille, profanée.
Ce geste, a ravivé la douleur d’une famille à peine entrée dans le deuil et suscité une vive émotion au sein de la population. Dans une société attachée au respect des morts et aux rites funéraires, la profanation d’une sépulture constitue une atteinte profonde à la dignité humaine et aux valeurs collectives.
Grâce à la réactivité des forces de l’ordre, un suspect a rapidement été identifié et interpellé. Il s’agit de K. G. S., âgé de 26 ans, présenté comme l’auteur présumé de cet acte qui a choqué les habitants d’Adjamé-Williamsville. Les motivations exactes de la profanation demeurent inconnues à ce stade, tout comme les circonstances précises dans lesquelles les faits se sont déroulés.
Espace de recueillement et de mémoire, le cimetière est un lieu sacré où les vivants viennent chercher apaisement et consolation. Y commettre un tel acte, c’est troubler le repos des morts et infliger une souffrance supplémentaire à des proches déjà éprouvés.
Une enquête a été ouverte afin d’établir toute la vérité. Le suspect devra répondre de ses actes devant la justice, tandis que l’opinion publique, encore sous le choc, appelle au respect scrupuleux des lieux de sépulture et de la mémoire des disparus.
SYS
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