Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a lancé des consultations nationales en vue de garantir la transparence et l’inclusivité de la présidentielle et des législatives en Côte d’Ivoire.
La deuxième séance de ces échanges s’est tenue ce mardi 9 septembre 2025 à son siège avec les partis politiques. La présidente du CNDH, Namizata Sangaré, a souligné l’importance d’un processus électoral équitable et serein, où chaque citoyen peut exprimer librement son choix.
Ces consultations visent à recueillir les attentes des différentes couches de la population, à identifier les préoccupations et à apporter des solutions adaptées aux défis électoraux.
Le CNDH espère ainsi consolider la confiance du peuple envers les institutions et renforcer l’unité nationale. La Côte d’Ivoire, forte de son histoire politique et de ses avancées institutionnelles, aspire aujourd’hui à franchir un nouveau cap : celui d’une démocratie apaisée, fondée sur le respect des droits fondamentaux, la transparence électorale et la confiance mutuelle entre les acteurs.
Les élections, pour le CNDH, ne doivent plus être perçues comme des moments de tension ou de confrontation, mais comme des occasions de renouvellement pacifique du contrat social, dans le respect des règles du jeu démocratique.
Aussi, le CNDH est conscient que beaucoup de défis sont relevés dans le processus électoral entre autres la question de la liste électorale, la composition et le fonctionnement de la Commission Électorale Indépendante, l’accès équitable aux médias, et la gestion des contentieux. Ces préoccupations sont légitimes, et elles doivent être abordées avec responsabilité, dans un cadre de dialogue constructif.
« C’est dans cet élan que le CNDH initie ces consultations nationales, afin de recueillir vos préoccupations, vos recommandations et vos engagements pour garantir un climat électoral serein, respectueux des libertés fondamentales et des principes de justice » a indiqué la présidente du CNDH, Mme Namizata Sangaré, ajoutant qu’il est bien de rappeler que le respect des droits civils et politiques, notamment la liberté d’expression, la liberté de réunion, et le droit de participer à la vie publique, doit être garanti pour tous les citoyens, sans discrimination ni intimidation tel que consacré dans les instruments juridiques internationaux ratifiés par la Cote d’Ivoire et repris dans la constitution ivoirienne du 08 novembre 2016. C’est pourquoi elle a invité les représentants des partis politiques à jouer un rôle fondamental dans l’éducation civique, la mobilisation pacifique et la promotion du dialogue.
Pour rappel, la première séance de ces consultations s’est tenue le vendredi 5 septembre 2025, avec des organisations de la société civile.