Entre le 18 et le 24 septembre 2025, de fortes précipitations ont été enregistrées au Mali, au Niger, au Burkina Faso et le long du Logone et du Chari au Tchad. Le Centre de prévision climatique américain (CPC / NOAA) signale des risques accrus de crues, les sols étant déjà saturés après plusieurs semaines de pluies supérieures à la moyenne. Ces conditions menacent les cultures de saison, les habitations et les infrastructures routières.
Cette situation survient alors que l’ONU estime à plus de 115 millions le nombre de personnes touchées par l’insécurité alimentaire en 2025 en Afrique de l’Est, Australe et au Sahel. Les chocs climatiques successifs, entre sécheresses, inondations et vagues de chaleur, aggravent la vulnérabilité des ménages.
L’Organisation météorologique mondiale rappelle que seul un tiers des bassins fluviaux du globe a connu des conditions normales en 2024. L’Afrique de l’Ouest illustre cette tendance planétaire d’événements hydrologiques plus fréquents et plus intenses, observés aussi en Amazonie, en Asie du Sud et en Afrique Australe.