Violences à Yopougon : l’État promet une réponse ferme

Dans la nuit du vendredi 1er au samedi 2 août, la commune de Yopougon a sombré dans un climat d’extrême tension. Vers 23 heures, des individus armés, encagoulés, ont pris d’assaut l’espace public, incendiant un autobus de la SOTRA et s’en prenant à un véhicule de la Police nationale, appartenant à l’unité « Police Secours ».

Face à cette escalade de violences, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Vagondo Diomandé, est monté au créneau. Intervenant ce dimanche 3 août sur la RTI1, il a dénoncé une tentative manifeste de déstabilisation, orchestrée pour « créer une psychose généralisée » à l’approche de l’élection présidentielle.

Grâce à une réaction rapide des forces de l’ordre, appuyée par des renseignements jugés fiables, onze suspects ont été appréhendés. Le ministre a confirmé la diffusion d’aveux filmés sur les chaînes nationales, mettant en lumière le mode opératoire des assaillants.

Balayant les accusations d’arrestations arbitraires, le Général Diomandé a insisté sur la rigueur judiciaire en vigueur : « Chaque dossier est traité dans le respect des lois de la République. » Il a salué la capacité d’anticipation des forces de sécurité, qu’il a qualifiées de « bien formées et équipées ».

Il a prévenu que « Toutes les personnes impliquées seront poursuivies. » Et ajouter, en guise de promesse à la population « L’État veillera, avec détermination, à maintenir l’ordre, la sécurité et la paix. »

Siondenin Yacouba Soro 

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