Ecoles publiques secondaires: Le retard du fonds d’assistance inquiète

Les Ecoles fonctionnent grâce à plusieurs fonds d’assistance.

Cette année, il y a eu un retard dans la disponibilité des Fonds d’assistance aux établissements secondaires. Mais les autorités rassurent que tout rentrera dans l’ordre.

Depuis quelques jours, des enseignants et plusieurs membres du personnel administratif de l’Education nationale ruminent leur colère. Ils réclament l’argent du Fonds d’assistance aux établissements secondaires (FAES), censé arriver dans les caisses des écoles, en début d’année. Issu des inscriptions en ligne, ce fonds permet aux écoles de gérer les charges qui ne relèvent pas des
Comités de gestion des établissements (COGES), telles que les papiers rames, les coûts d’impression, etc. Prévus à la rentrée des classes, tous les ans, les sous du FAES se font plutôt désirer en 2023. Du moins, selon certains acteurs du système éducatif. Cette situation agit notamment sur le déroulement normal de l’année scolaire, à les entendre. « Nous sommes déjà en fin d’année. Comme ils
ne peuvent pas imprimer les devoirs de classe, dans certains établissements, les enseignants ne notent pas correctement leurs élèves », explique par exemple un inspecteur pédagogique du secondaire. À leur niveau également, le problème se
pose. Le Fonds de soutien à l’animation pédagogique (FOSAP) destiné aux inspecteurs qu’ils sont, n’est lui aussi pas disponible. La conséquence, c’est qu’il leur est difficile d’effectuer des missions de contrôle. D’après nos informateurs,
cela aura des incidences sur les résultats scolaires. Retard Pour comprendre la situation, nous avons approché une source au ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation. D’après notre interlocuteur, lorsque les élèves du secondaire payent 6 000 FCFA, pendant leurs inscriptions en ligne, la somme de 720 F est destinée aux COGES, tandis que 680 F revient
aux établissements. Une somme qui vient alimenter le FAES et le FOSAP. D’après notre informateur, cette année, le ministère a nommé un nouveau régisseur pour gérer ces fonds. Malheureusement, la prise de fonction de ce dernier, a tardée. Ce qui a entraîné le retard dans la mise à disposition de l’argent pour les écoles. Il rassure que le problème est en train d’être réglé. D’après Yaya Sangaré, responsable de communication de la Plateforme nationale des COGES, cette situation les touche aussi. « Il y a des tâches au sein
des établissements qui sont déléguées à l’administration. Les COGES n’ont pas le devoir d’intervenir. L’argent que nous avons reçu de la part de l’Etat, sert à assumer notre rôle », indique-t-il. Mais des écoles sans feuilles rames, ou sans possibilité de faire des devoirs de classe, courent vers une année bâclée. Donc, pour Yaya Sangaré, les COGES pourraient pallier ce contretemps, en attendant que les fonds soient disponibles.
Georges Dagou

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