Amnesty appelle à la libération des opposants interpellés

Les autorités ivoiriennes « doivent immédiatement libérer les 18 personnes arrêtées hier, 22 mars, pour avoir simplement participé à une manifestation pacifique »  peut-on lire dans une déclaration d’Amenesty International publié ce vendredi 23 mars.

 

Après leur arrestation au cours d’une manifestation à Abidjan, pour demander la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), 18 opposants selon leurs proches ont été interpellés et entendus ce vendredi par le parquet avant d’être conduit à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) . La manifestation n’avait pas été autorisée, nonobstant les discussions entre l’opposition et les autorités pour décider de son itinéraire, précise le communiqué d’Amnesty.

 « Les restrictions systématiques au droit à la manifestation pacifique, droit garanti par la constitution, montrent la détermination des autorités  à réduire au silence toute voix dissidente,» a déclaré Gaetan Mooto, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.   « A défaut de les inculper d’une offense légitime sur la base de preuves suffisantes, toutes les personnes arrêtées doivent immédiatement être libérées » poursuit-il.

 Hier, la coalition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), avait appelé à une manifestation pacifique pour demander la réforme de la Commission électorale indépendante, les autorités l’ont dispersée pour défaut d’autorisation. Plus de 40 personnes, dont Jean-Gervais Tcheidé, (opposition, tendance Sangaré) et Oula Anselme du même parti, ont été arrêtées. Dans la soirée, une partie des manifestants a été libérée, cependant 18 personnes demeurent encore en détention.

 Le même jour, l’Alliance des forces démocratiques (AFD, opposition) dirigée par Pascal Affi N’Guessan a été autorisée à déposer  une motion à la CEI. Le journaliste- bloggeur Daouda Coulibaly qui était présent dans le cadre de son travail a été agressé par les forces de l’ordre, arrêté puis relâché. Il a perdu une somme d’argent et des effets personnels. Il a confié à Amnesty International : « Pendant qu’un policier cherchait à me faire tomber en marchant sur ma cheville, les autres me donnaient des coups sur les côtes...  L’un d’eux me frappait avec une matraque sur mon genou gauche. Quand je suis tombé, me tordant de douleur, ils m’ont traîné sur le sol sur environ un mètre. J’ai perdu mon portefeuille, de l’argent, et un appareil pour la connexion à internet. Quand ils m’ont relâché, je suis allé au commissariat de police où un officier a refusé de prendre ma plainte…».

« Les responsables de cette agression contre le journaliste doivent être identifiés et traduits en justice au cours de procès équitables» a déclaré Gaetan Mootoo.

Ouakaltio OUATTARA

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