KKB, le PDCI malgré tout

Seul candidat à avoir affronté Alassane Ouattara dans les urnes lors de la présidentielle d’octobre, émaillée de violences, Kouadio Konan Bertin dit KKB a été nommé ministre de la Réconciliation nationale, en décembre 2020, et tente depuis de relever l’immense défi de la réconciliation nationale après la crise militaro-politique de 2010-2011.

Dix ans après avoir quitté la présidence de la jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) qu’il a occupé pendant une décennie, Bertin Kouadio Konan dit KKB, ainé d’une fratrie de six enfants, peut se réjouir d’être désormais dans la cour des grands. Tant son parcours politique illustre son irrépressible ambition. KKB, qui est né le 26 décembre 1968 à Lakota (centre-ouest) d’un père d’ethnie Baoulé et d’une mère, Dida de Lakota, s’est toujours présenté comme « un pur produit de l’enseignement public ivoirien d’avant la crise ». De l’université de Cocody, il en est sorti avec une maitrise d’Allemand option Communication d’entreprise. Il est marié et père de 4 enfants. Parcours atypique Comme la plupart des hommes politiques en Côte d’Ivoire, KKB a d’abord fourbi ses armes dans le syndicalisme étudiant à la tête de la Cellule de réflexion et d’actions concrètes (CERAC), un mouvement rival à la puissante Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). En juin 2003, il devient le président national de la Jeunesse du PDCI (JPDCI), puis dans la foulée, intègre le Bureau politique et le Secrétariat exécutif du PDCI. Il devient ainsi l’un des plus grands défenseurs de la cause du président du PDCI, Henri Konan Bédié, qu’il considère comme son père politique. Ce dernier lui accorde le parrainage du parti, qui lui permet en 2011, de faire son entrée à l’Assemblée nationale, comme député élu de Port-Bouët (jusqu’en 2016). Mais l’idylle entre
les deux hommes prend fin en 2013, lorsqu’il tente d’abord de ravir la présidence du parti à son mentor et se porte candidat à la présidentielle de 2015 contre l’avis de ce dernier. Le 18 février dernier, KKB, devenu depuis ministre de la Réconciliation nationale a présenté ses vœux du nouvel an à l’ancien président dans sa résidence de Daoukro au cours d’un tête-à-tête, qui
pourrait marquer une nouvelle étape dans leur relation. Une trajectoire de KKB, qui présente quelques similitudes avec celle du sud-africain Julius Malema, ancien président de la ligue de jeunesse de l’ANC. Soutien inconditionnel de Jacob Zuma, Julius
Malema avait fini en raison de sa trop grande indépendance d’esprit et de ses multiples déclarations polémiques, par s'aliéner les instances de l'ANC dont il a été exclu pour insubordination en 2012, à la suite d’une procédure disciplinaire. En 2013, il fonde son propre parti politique. Là s’arrête les quelques petits points de convergence. Car même s’il a un peu pris ses distances d’avec le PDCI, un tel projet n’est pas à l’ordre du jour pour l’instant. « Je suis et je demeure militant du PDCI qui est ma maison. Je n’irai nulle part », assurait-il en conférence de presse en juillet 2020.
Serge Alain KOFFI

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