Édith Pulcherie Gbalet : La société civile au service de la politique ?

Après 6 ans de syndicalisme à la centrale Dignité, entre 2006 et 2011, elle prend son indépendance de ce syndicat proche du FPI. Engagée pour la démocratie, elle essaie de frayer un chemin et reprend par moment les thèses de l’opposition.

Fin 2018, la France est secouée par le mouvement des « gilets jaunes ». Ce mouvement inspire bien d’autres mouvements de contestation, dont celui d’Édith Pulcherie Gbalet, la quarantaine achevée. Elle tente de lancer sans succès en janvier 2019. Présidente de l’Action pour la restauration de la dignité humaine (ARDH), mise en place en septembre 2018, elle fait de l’injustice sociale son cheval de bataille. Titulaire d’un Diplôme d’études approfondies (DEA) en sciences sociales obtenu à l’université de Bouaké en 1999, elle travaille au BNETD depuis une vingtaine d’années. Elle a pris ses distances avec la centrale Dignité, mouvement syndical proche du Front populaire ivoirien (FPI), la trouvant moins prégnante et de moins en moins audible depuis le décès de Mahan Gahié, la figure de ce syndicat.

Sous cape ? Entre la lutte pour les injustices sociales et la politique, il n’y qu’un pas. Après avoir lancé à plusieurs reprises des appels contre le déguerpissement dans les quartiers précaires, la militante de gauche reprend peu à peu les thèses des partis de l’opposition. Elle veut se positionner comme le nouveau visage de la société civile. Mais, dans un contexte dominé par le débat politique avec une société civile qui, à tort ou à raison est soupçonnée d’être le prolongement des partis, elle espère occuper une place prépondérante. L’annonce de la candidature d’Alassane Ouattara apparait pour elle comme une aubaine pour monter en première ligne. Après des tentatives infructueuses pour mobiliser ses militants, l’opposition lui offre un boulevard. Elle veut tenter le coup en appelant à des manifestations sur l’ensemble du territoire pour ce jeudi 13 août. Après l’échec de l’opération « gilets oranges », elle espère que cette fois sera la bonne. Une position qui renforce chez ses contradicteurs l’idée selon laquelle elle vient de faire tomber le masque en montrant son parti pris politique. « Elle veut sauver une opposition aux abois. Mais cela ne saurait prospérer », lance l’un de ses détracteurs. Se défendant, elle estime avoir quitté la plateforme Forum des organisations de la société civile ivoirienne (FORSCI) en 2016 parce que ce forum était politique et revendique avoir lancé l’opération zéro violence en 2020, comme déjà en novembre 2017. Mais elle est convaincue que cette fois-ci elle joue sa crédibilité et compte mettre les bouchées doubles afin que la marche qu’elle souhaite organiser se passe dans une bonne ambiance. 

Yvann AFDAL

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