Ils sont pour la plupart du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) ou du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). Les candidats indépendants pour les élections législatives du 6 mars sont depuis peu sous la pression de leur parti d’origine. Entre négociations et menaces, leurs partis respectifs font mains et pieds afin qu’ils puissent se retirer de la course pour donner plus de chance aux candidats investis par le parti. Mais les choses ne s’annoncent pas aussi aisées. Plusieurs d’entre eux croient en leur chance de gagner et veulent tenter leur chance. Dans les débats, certains estiment être plus populaire que le candidat investi par le parti et vont jusqu’à promettre de rendre leur fauteuil à leur parti une fois élu. « L’équation personnelle compte pour beaucoup dans ces élections locales. Les choix ne sont pas toujours faciles au niveau des parti et les rivalités restent très grandes entre les leaders locaux du même bord » explique un cadre du PDCI, candidat indépendant. Selon la Commission électorale indépendante (CEI), l’on compte plus de 700 candidatures indépendantes. Moins de la moitié n’ont aucune attache politique et tente leur chance en fonction de leurs objectifs personnels. Pour rappel en 2016, les candidatures indépendantes avaient raflé 78 sièges avant de rejoindre leurs partis d’origine ou de choisir un groupe parlementaire qui portait leur aspiration.
Yvan AFDAL
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