À Abidjan, ce 31 juillet 2025, Ahoua Don Mello, figure emblématique du souverainisme panafricain, a officiellement annoncé sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre prochain. L’ingénieur de formation, ancien ministre et ex-directeur du BNETD, a levé l’équivoque dans une déclaration dense, enracinée dans un parcours militant entamé dès les années 1980.
Vice-président exécutif du PPACI et également vice-président de l’Alliance internationale des BRICS, Ahoua Don Mello s’inscrit dans une logique de rupture avec l’ordre mondial dominé par l’Occident. Selon lui, l’heure est venue pour la Côte d’Ivoire de se repositionner dans un monde multipolaire, aux côtés des pays du Sud global. Sa candidature, qu’il qualifie de « souverainiste et panafricaniste », se veut une réponse politique à l’exclusion du président Laurent Gbagbo de la liste électorale, à l’essoufflement de l’alternance démocratique et à la montée des frustrations sociales.
Dans son propos, il fustige une « vacance idéologique » au sein des élites africaines, dénonce « l’humiliation politique » infligée à plusieurs leaders ivoiriens, et alerte sur les risques de « dépossession économique ». Il affirme vouloir éviter la « politique de la chaise vide », en offrant une alternative crédible à ceux qui aspirent à un changement.
Ahoua Don Mello appelle à une mobilisation des forces souverainistes d’Afrique et de la diaspora pour une transition démocratique par les urnes. Il se dit prêt à incarner une vision fidèle aux idéaux de gauche, forgée dans la lutte, pétrie d’engagement et résolument tournée vers l’avenir.
Siondenin Yacouba Soro