CEI : Lutte pour le contrôle

La commission centrale de la CEI pourrait être reconduite à l’exception de son président.

Après avoir signé les procès-verbaux qui ont sanctionné les différentes réunions autour de la Commission électorale, chaque camp se bat en coulisses afin d’en prendre le contrôle. Entre le pouvoir et l’opposition, la société civile veut jouer les arbitres.

Au cœur des enjeux de 2020, la Commission électorale indépendante (CEI) connaitra un nouveau visage d’ici fin août. Partis politiques et organisations de la société civile souhaitent néanmoins en prendre le contrôle. Une sorte de guéguerre autour de cette nouvelle commission électorale semble déjà ouverte et chaque entité fait des mains et des pieds pour « gagner la bataille » : celle de la présidence de l’organe électoral.

Partage de postes Après une dizaine de rencontres, les parties présentes à la table des négociations semblent avoir été plus préoccupées par le partage des postes que par une réforme en profondeur de la commission. Du moins, c’est ce qu’a laissé transparaitre le texte final, signé par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, les partis politiques et les organisations de la société civile. « En dehors de Youssouf Bakayoko, dont la tête est réclamée par une partie de l’opinion depuis 2010, et du retrait des religieux, il ne faut pas s’attendre à de profonds bouleversements », prévient le politologue Firmin Kouakou. Vu que la commission actuelle est l’émanation des mêmes acteurs, qui s’étaient réunis en 2015, il craint que ses prochains membres ne montrent pas les mêmes réticences. « Le Président de la République, le RHDP, le FPI, la LMP et les organisations de la société civile sont bien partis pour reconduire les mêmes hommes. Pourtant, il ne s’agissait pas seulement de couper la tête, il s’agissait de changer les membres et les textes ».

Deuxième round Cette première phase de discussions pourrait être suivie d’une seconde, notamment pour trouver un consensus sur les points de divergence laissés en suspens, dont le mode de désignation du président. « Le gouvernement pourrait tenter un passage en force et cela aura pour conséquence de briser la dynamique des discussions amorcées depuis le 21 janvier », prévient un membre de la société civile ayant participé aux débats. En attendant que le gouvernement propose l’avant-projet de loi au Parlement, certains partis d’opposition, notamment le PDCI et la coalition EDS, qui n’ont pas participé aux discussions, émettent des réserves sur les premières décisions des parties prenantes.

Ouakaltio OUATTARA

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