Cocody, 5 août 2025 — Le siège du RHDP, sis à Cocody Rue Lepic, a servi de cadre à la première réunion du comité technique de travail mis en place par la Coalition pour l'alternance pacifique en Côte d'Ivoire (CAP-CI) et le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). Une rencontre discrète, mais porteuse de sens dans le contexte politique.
Cette session, qui s’inscrit dans la dynamique d’un dialogue interpartis, fait suite à une précédente rencontre tenue au siège du Mouvement des Générations Capables (MGC). Les deux délégations y avaient alors convenu de la création d’un cadre de concertation technique, chargé d’examiner les préoccupations des deux formations.
Côté CAP-CI, Mme Simone Ehivet Gbagbo a constitué la délégation technique. Le RHDP, parti au pouvoir, a désigné ses membres en étroite collaboration avec son secrétaire exécutif. Ce comité a désormais pour mission de passer en revue les points de friction et de convergence entre les deux blocs politiques, dans un esprit de collaboration républicaine.
Au menu de cette première séance, les échanges de documents, l’identification des préoccupations majeures et la planification des prochaines étapes. Une seconde réunion est déjà annoncée pour le lundi prochain, avec pour ambition d’approfondir les discussions. Chaque partie retournera ensuite faire valider ses propositions auprès de ses structures respectives.
Les responsables des deux camps ont salué l’atmosphère constructive qui a prévalu. « Nous avons décidé de travailler en toute confiance, dans l’intérêt supérieur de notre pays. Le dialogue ne doit jamais être rompu entre partis politiques », a confié un membre de la délégation de la CAP-CI. Même son de cloche du côté du RHDP, qui s’est félicité d’accueillir cette seconde étape dans ses locaux, en signe d’ouverture.
Cette alternance dans le choix des lieux de rencontre est perçue comme un gage de respect et de volonté de collaboration. Elle illustre aussi un désir partagé d’instaurer un climat de confiance, loin des postures rigides. « Nous avons des vues divergentes, certes. Mais avant tout, nous sommes tous Ivoiriens. Et notre responsabilité est de maintenir le fil du dialogue », ont-ils insisté.
Siondenin Yacouba Soro