Noix de cajou : Transformer pour sauver la filière

C’est devenu un produit stratégique pour son économie. Le premier producteur mondial de noix de cajou ambitionne de transformer la moitié de sa production d’ici à 5 ans, afin d’accroitre ses revenus et d’offrir de l’emploi.

Noix de cajou : Transformer pour sauver la filière

C’est devenu un produit stratégique pour son économie. Le premier producteur mondial de noix de cajou ambitionne de transformer la moitié de sa production d’ici à 5 ans, afin d’accroitre ses revenus et d’offrir de l’emploi.

Leader mondial du cacao, qui représente 50% de ses recettes d’exportation, la Côte d’Ivoire a vu sa récolte de noix de cajou doubler en cinq ans, passant de 380 000 tonnes en 2013 à 711 000 en 2017, soit 22% de la production mondiale. Pour la campagne 2018, qui s’achève fin juin, le pays table sur une production de 750 000 tonnes. A contrario, la transformation locale est à la traine, avec seulement 6% de la production traitée sur place, le reste prenant le chemin de l’Inde, des États-Unis et de la Chine.

Inverser la tendance Puissance agricole régionale, la Côte d’Ivoire veut inverser la tendance. « C’est dans la transformation que réside la vraie valeur ajoutée, génératrice d’emplois.  Nous ne pouvons pas nous permettre d’être un pays uniquement exportateur de produits bruts », avertit Adama Coulibaly, Directeur du Conseil coton - anacarde (CCA). Selon lui, après avoir maitrisé la production, il est temps de passer à la « transformation locale ». Le défi est grand car, à date, le pays ne compte qu’une dizaine d’unités de transformation. En mars dernier, la Banque mondiale a accordé à la Côte d’Ivoire 200 millions de dollars pour appuyer des projets de transformation de l’anacarde. Appui qui devra permettre de porter à 50% la transformation dans 5 ans et à 80% dans les 10 prochaines années. Pour y arriver, le gouvernement compte créer quatre zones industrielles à Bondoukou, Bouaké, Korhogo et Séguéla. « Il s’agit de zones viabilisées et stabilisées, des plateformes totalement aménagées disponibles dès 2019. L’industriel vient avec son plan et s’installe », assure Adama Coulibaly. Un ambitieux projet, qui démontre l’intérêt croissant pour l’anacarde, autrefois une culture marginale, devenue une filière soutenue par l’État. Mais le pays, victime de son succès, doit faire face à la contrebande. Même si l’arsenal juridique pour lutter contre ce phénomène, qui touche aussi le cacao, a été renforcé, la politique des prix de pays frontaliers comme le Ghana et le Burkina Faso met à rude épreuve producteurs et acheteurs. Fort d’une vingtaine de coopératives, ce secteur, selon les chiffres officiels, emploie plus de 1,5 million de personnes, dont 250 000 producteurs.

Ouakaltio OUATTARA

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