Quand l’accès au financement se fait rare

Le manque de financement freine plusieurs initiatives de jeunes entrepreneurs.

L’entreprenariat demeure la solution majeure dans la lutte contre le chômage des jeunes. Une alternative reconnue désormais par les sans-emplois, qui se heurte la plupart du temps à l’écueil du financement.

La garantie pour un jeune ivoirien d’avoir accès à un emploi stable après ses études n’existe pas. Une réalité qui les pousse de plus en plus, diplômés ou non, à se tourner vers l’entreprenariat, seule alternative pour se frayer un chemin vers la réussite. Toutefois, les jeunes entrepreneurs restent confrontés à plusieurs difficultés dans la mise en œuvre de leurs projets. La difficulté majeure est bien évidemment le financement. Une grosse problématique face à laquelle les banques et autres structures de financement font la sourde oreille, malgré les appels et cris de détresse à elles lancés.

Difficiles réalités Si beaucoup d’efforts ont été fait ces dernières années pour accompagner l’économie ivoirienne, les banques locales rechignent encore à mobiliser des fonds au profit des porteurs de projets. Pour l’Association des professionnels des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEF - CI), ce refus de financement prouve la prudence des banques à investir dans des start-up naissantes ou peu structurées en termes d’organisation, de comptabilité, de présentation d’états financiers cohérents, de rapports d’audits externes, de projets bancables, etc. Résultat, de nombreux jeunes entrepreneurs n’arrivent pas à accéder aux financements des banques locales. « Il faut présenter un bon business plan. Les banquiers sont souvent accusés à tort, alors même que les start-up n’ont pas les capacités nécessaires pour monter de bons plans d’affaires », déplore le Président de l’APBEF - CI, Guy Koizan.

Solutions Face à l’épineuse réalité du financement, le gouvernement ivoirien a initié depuis quelques années le plan « Phoenix » pour sauver les petites et moyennes entreprises (PME) et start-p. Un programme d’un montant de 150 à 200 milliards de francs CFA qui devrait permettre de soutenir ce secteur pourvoyeur d’emplois. Il vise à replacer les PME au centre des préoccupations, en reconnaissance du rôle crucial qui est le leur dans le développement du pays. Il s’appuie sur quatre piliers : l’amélioration de l’accès au financement, le renforcement des capacités des PME, l’amélioration du climat des affaires et le développement de la culture entrepreneuriale. « La mise en œuvre de cette stratégie a commencé et avance très bien, même si elle n’est pas forcément perceptible par tout le monde », soutient le ministre du Commerce et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, précisant que le gouvernement a obtenu depuis 2017 l’engagement du système bancaire de mettre 1 340 milliards de francs CFA à disposition des PME et start-up, à travers l’initiative « La finance s’engage ». Toutefois, les bénéficiaires sont encore dans l’attente.

Anthony NIAMKE

 
 
 
 

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