Fluidité routière : encore du chemin à parcourir

La diversification des moyens de transport se présente comme la seule alternative pour désengorger Abidjan

Se déplacer à Abidjan est un casse-tête pour les habitants, à cause des embouteillages incessants. Si la lagune offre désormais des facilités de déplacement, les Abidjanais restent toujours dans l’attente de nouvelles voies et moyens de transport terrestres.

Comme le dit si bien l’adage, « la route précède le développement ». Mais, dans la mégalopole abidjanaise, les embouteillages monstres affectent fortement la productivité et impactent le porte-monnaie des usagers. Le vaste chantier de construction d’infrastructures routières devant désengorger la ville d’Abidjan peine à être réalisé. L’avènement du pont Henri Konan Bédié, en 2015, ainsi que l’échangeur de la Riviera 2 ont facilité les déplacements, mais demeurent insuffisants pour réduire le calvaire des Abidjanais.

 

Infrastructures en attente  Annoncés pour démarrer en 2015, les travaux du métro d’Abidjan, tardent encore à voir un début de réalisation. Cette infrastructure, prévue pour transporter 300 000 personnes par jour dans le district d’Abidjan pour un coût de construction estimé à plus de 3527 milliards de francs CFA pour la première phase, devrait relier Anyama à Port-Bouet et par la suite Yopougon à Bingerville. Les 12 et 13 juillet derniers, la France a décidé d’accorder un appui financier de 1 394 milliards de francs CFA sur la période 2017 - 2020, pour le financement de projets dans certains secteurs prioritaires inscrits au Plan national de développement (PND) 2016 -2020.

Ainsi, environ 918,34 milliards de ce prêt permettront de boucler le financement de la ligne 1 du métro d’Abidjan, dont la réalisation a été concédée au Français Bouygues (33%), au Coréen Hyundai Rotem (33%), au Français Keolis, filiale de la SNCF (25%), et au Coréen Dongsan Engineering (9%).

En plus de ce vaste projet, d’autres infrastructures routières sont également en attente de démarrage. Il s’agit, entre autres, du projet de construction du 4ème pont devant relier la commune de Yopougon à celle d’Attécoubé, pour un coût de 155,8 milliards de francs CFA. Prévus pour démarrer en 2016, les travaux connaissent également du retard.  Par contre, pour ce qui est des travaux de l’échangeur de l’amitié ivoiro-japonaise, situé à l’intersection des communes de Treichville et de Marcory, les travaux ont démarré depuis le mois de mai 2017. Cet ouvrage, qui est offert par le Japon pour un coût de 27,7 milliards, devrait augmenter la capacité du trafic routier, amoindrir les embouteillages et fluidifier la circulation au niveau de ce carrefour, régulièrement encombré aux heures de pointe.

L’ensemble de ces travaux, dont les livraisons sont prévues autour de 2020, devrait, ajouté à une bonne exploitation du plan d’eau lagunaire, réduire le stress des usagers de la capitale économique. Mais ces derniers devront patienter encore.

Anthony NIAMKE

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