Frais annexes : Privé, le gros chantier

Les parents d’élèves et d’étudiants estiment qu’ils payent trop pour leurs enfants au public. Mais la situation au privé n’est guère reluisante. Et là aussi, on a besoin que l’Etat mette de l’ordre.

De nombreux Ivoiriens confondent comités de gestion des établissements scolaires (COGES) et frais annexes. Tandis que les COGES sont une affaire d’établissements publics, les frais annexes, eux, concernent et le public et le privé. Dans les établissements privés, c’est une affaire d’administration. Ces frais n’ont rien à voir avec la scolarité et atteignent des montants faramineux. Chaque année, pendant que les parents d’élèves crucifient les COGES au public, les associations d’élèves et d’étudiants dénoncent de leurs côtés les sommes qu’ils sont obligés de payer au privé après l’inscription.  La décision du Président de la République de faire porter les frais les frais COGES par les caisses publiques est salutaire. Mais quid du privé ? « C’est inquiétant comme problème. Il y a certaines écoles qui vous imposent des sommes qui avoisinent le coût de l’inscription. Cet argent sert officiellement à confectionner des tee-shirts, des badges ou encore à organiser des sorties scolaires, etc. », souffle Claude Kadio, président de l’Organisation des parents d’élèves et d’étudiants de Côte d’Ivoire (OPEECI). Vu l’effectif important des élèves du privé, pour lui, il est urgent de se pencher sur ce problème. Les Ivoiriens savent aujourd’hui qu’une perturbation de cours dans le privé, atteindra forcement le public.

Solutions Pour en finir avec le problème, il faudra nécessairement plafonner ces frais annexes. Surtout au supérieur. Fixé à 80 000 FCFA depuis des années, le montant d’inscription des étudiants (différente de la scolarité) dans les grandes écoles n’est pas respecté. Il peut grimper dans certains établissements jusqu’à 200 000 F. Une sorte de laisser-aller s’étant installée depuis belles lurettes dans ces établissements.

La question des frais annexes se présentent ainsi comme une autre bataille qui concerne deux ministères. Celui de l’éducation nationale et celui de l’enseignement supérieur, avec le même objectif qui est de soulager les parents d’élèves et d’étudiants. La prise en charge des frais COGES par le gouvernement pourrait être le « début du commencement » d’une prise de conscience collective sur le mal que constituent les frais annexes. L’un mis dans l’autre, le mal de l’école ivoirienne est profond et il faut une véritable implication de tous les acteurs afin de mener le débat sans faux fuyants. Autant un débat national est demandé pour les questions politiques, autant l’école en a besoin.

Raphaël TANOH

 

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