Traitement salarial : Les fonctionnaires ivoiriens bien lotis

Depuis le début des mouvements d’humeur de cette année, plusieurs interrogations au sujet des véritables intentions des grévistes commencent à trotter dans les têtes. Avec la vague de revalorisation salariale débutée en 2014, que veulent encore les « mécontents » ? Une question qui a poussé le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’hygiène publique à croire, au sujet des agents de santé, qu’il y avait peut-être des mains occultes derrière tout cela.

Il y a environ un an, le Président de la République, Alassane Ouattara, l’affirmait : « les enseignants ivoiriens ont les salaires les plus élevés de la sous-région. Les enseignants du primaire ont vu leurs salaires moyens mensuels augmenter, passant de 264 000 francs CFA en 2011 à 390 000 francs CFA en 2016 ». Quant à ceux du secondaire, aux dires du chef de l’État, ils ont vu leur paie passer de 419 000 francs CFA en 2011 à 511 000 francs en 2016 ». Gnamien Konan, alors ministre de la Fonction publique, n’avait pas hésité à comparer les travailleurs d’ici à ceux de certains pays voisins. Par exemple, les professeurs du secondaire du Maroc et ceux du Burkina Faso perçoivent environ 300 000 et 165 000 francs CFA. Pendant que les enseignants du primaire des deux pays sont payés respectivement autour de 250 000 et 100 000 francs CFA. On peut y voir un fossé dans le traitement salarial comparé aux Ivoiriens. Les médecins également sont bien lotis en Côte d’Ivoire. Ils perçoivent autour de 600 000 francs CFA, tandis que ceux du Maroc touchent 450 000 francs CFA et les médecins burkinabés 200 000 (chiffres en vigueur en 2014). Que ce soit pour les enseignants des universités publiques ou les magistrats, la Côte d’Ivoire est parvenue à assurer un traitement salarial plus que satisfaisant à ses travailleurs de la Fonction publique par rapport à de nombreux pays. L’argument avancé par les syndicats pour justifier de plus en plus de revendications, c’est le coût élevé de la vie en Côte d’Ivoire. Le constat est que, de plus en plus, les doléances syndicales tournent autour de la question financière. Au point que Théodore Gnagna Zady, Président de la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public, souligne : « toutes les revendications ont pour finalité l’argent. C’est ce que les gens regardent en premier ». Avec les efforts fournis par le gouvernement, aujourd’hui, il ne s’agit plus d’augmentations salariales mais de primes, d’indemnités, de confort. À moins que les autorités ne trouvent la bonne formule pour mettre un frein à l’ébullition du front social, les voix continueront de se faire entendre pour demander de meilleures conditions de vie.  

Raphaël TANOH

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