Transport et taxes responsables de la flambée ?

Les transporteurs se plaignent de nombreux « barrages” qui contribuent à augmenter leurs frais.

Le vivrier n’est pas le seul secteur impacté par la hausse des prix. À preuve, d’autres produits comme le poisson ou la viande importée voient leurs prix s’envoler, sans lien manifeste avec la sécheresse. La faute au coût du transport et aux taxes trop élevées, pointent les commerçants.

Malgré des derniers mois difficiles, Yvonne Nassa n’a rien perdu de son humour, brandissant à la main, hilare, l’une des pattes de boeuf qu’elle vend sur ce petit marché abidjanais. Mais derrière son sourire, un quotidien angoissant l’épuise : « Il y a quelques années, le carton de pattes coûtait 13 000 francs CFA. Maintenant, il faut payer 20 000 ! », se lamente-t-elle. Sa collègue et voisine Désirée Galaty travaille aussi dans l’import de viande depuis l’Europe, et se plaint aussi : « les taxes sont trop élevées depuis quelques temps, on est obligés de vendre nos produits à un prix plus cher. Nos clients se fâchent, ils nous disent qu’ils n’ont pas assez d’argent !», vitupère la jeune femme, qui demande au gouvernement d’agir. Jeannette Kara, poissonnière dans le même marché, se souvient de ces années où pour 4 000 francs CFA elle pouvait acheter 30 kilos de poissons au port d’Abidjan. « Maintenant, c’est 32 000 ou 35 000, c’est trop ! Mes clients achètent peu, c’est un aliment qui est devenu luxueux ! ». Si les taxes qui pèsent sur le poisson importé (20% dans la zone UEMOA) peuvent expliquer une partie de ces prix, elles ne suffisent pas à les justifier. La question du transport en fait souffrir plus d’un. À commencer par ceux qui déplorent des derniers barrages policiers, qui ajouteraient des surcoûts pour l’acheminement des marchandises. « Le président doit les interdire. Pour l’instant, Le vivrier n’est pas le seul secteur impacté par la hausse des prix. À preuve, d’autres produits comme le poisson ou la viande importée voient leurs prix s’envoler, sans lien manifeste avec la sécheresse. La faute au coût du transport et aux taxes trop élevées, pointent les commerçants. ses promesses sont insuffisantes dans ce domaine », juge Faty Konaté, vendeuse de produits vivriers. Les taxes sur le transport font aussi l’objet de nombreux griefs. « Un car qui coûtait 47 millions de francs en 2011 va en coûter 62 maintenant, dont 10 millions de TVA », s’insurge Koné Vaffi, président de la Confédération des Syndicats Conducteurs Routiers d’Afrique de l’Ouest (CSCRAO), avant de conclure, lapidaire : « Le transporteur ivoirien n’arrive pas à joindre les deux bouts. On n’a aucune garantie bancaire et on doit présenter tous les dossiers du monde pour avoir un prêt ». Une manière de se dédouaner ?

Noé MICHALON

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