Le gouvernement a apporté de nombreuses innovations dans le domaine du transport en 2022. Comment les avez-vous accueillies ?
Toutes les décisions prises par les autorités sont salutaires. Les chauffeurs portent la ceinture de sécurité, par exemple. Vous constaterez par ailleurs que si le port de la ceinture marche, c’est parce qu’il y a des amendes à payer. Cela fait partie de la répression. C’est dans ce sens que nous saluons les caméras et les radars installés sur de nombreuses voies.
En termes de répression, vous avez toujours proposé le permis à points. Maintenant qu’il est autorisé par l’État, êtes-vous satisfait ?
Quand un chauffeur commet des gaffes, c’est son patron qui est sanctionné. Et c’est au patron de sanctionner le chauffeur. Or si un chauffeur n’a pas envie d’être sanctionné, il s’en va trouver un autre patron et reprendra ses infractions. Avec le permis à points, le fautif paye. Cela va améliorer les choses.
Quel a été votre regard sur les graves accidents de la route qu’il y a eu en fin d’année ?
L’année se serait bien terminée en termes d’accident s’il n’y avait pas eu ce drame que nous avons déploré. Cela fait partie des points que j’ai soulignés : l’irresponsabilité de certains conducteurs. Il faut sanctionner, sinon on n’y arrivera pas. L’État doit surtout avoir le courage d’appliquer les décisions qu’il prend.
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