Comme chaque 15 novembre sera célébrée la Journée nationale de la paix en Côte d’Ivoire. L’on se souviendra encore de la maxime du Père fondateur Félix Houphouët Boigny : « la paix, ce n’est pas un mot, mais un comportement ». Si l’on est conscient de l’importance de la paix ici, les actes pour la semer restent rares et ce à tous les niveaux de la société. Et que les quelques appels sont noyés dans un flot de rumeurs et autres propos appelant au chaos dans le pays. Les charlatans de mauvais aloi, autoproclamés « prophètes des temps nouveaux », ne prédisent que des jours sombres à la Côte d’Ivoire, ne voyant jamais de bonnes nouvelles aux portes du pays. Le Président Alassane Ouattara s’est pourtant voulu rassurant : même si quelques violences ont émaillé le scrutin du 13 octobre, comptant pour les élections locales, le climat politique est de façon générale calme. Les divergences de la classe politique, d’ailleurs normales dans une démocratie, ne sont en rien alarmantes.
C’est dans cette atmosphère que, sur le thème « La paix pour le développement harmonieux et durable de la Côte d’ivoire », tous les Ivoiriens célébreront cette Journée de la paix, avec en bonus un jour férié. Comme à son habitude, la classe politique tentera de faire de la récupération. Chacun, en fonction de sa position d’opposant ou de gouvernant, y verra une occasion de tancer ou de glorifier la gouvernance actuelle. C’est de bonne guerre d’ailleurs. Sauf qu’il ne faut pas perdre de vue le plus important : travailler à consolider cette paix, sans laquelle le développement, qu’ils nous promettent tous, n’est pas possible. Les Ivoiriens, après plus d’une décennie de crise militaro-politique, ne veulent plus revivre un douloureux passé, mais avoir toujours l’occasion de célébrer la paix dans la tranquillité, et ce de façon continuelle.
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