Silvie Memel-Kassi à la recherche de 5 000 signatures

Démarrée en 2017 en Côte d’Ivoire puis en France, la « Collection Fantôme » va connaitre un nouveau virage, avec le lancement du Manifeste, le jeudi 24 novembre, au Musée des Civilisations.

Qu’est-ce que la Collection Fantôme ?

La Collection fantôme, comme son nom l’indique, est une collection du souvenir, toujours vivace. Le projet est né du drame du pillage de 121 pièces du Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire lors de la crise postélectorale de 2010. C’est un appel au rassemblement, à la sensibilisation et à la solidarité nationale et internationale autour des œuvres disparues. Loin d’être une revendication de restitution, la Collection fantôme, un projet culturel, artistique et pédagogique, se veut une guerre culturelle et artistique.

Pensez-vous que le lancement de ce manifeste soit un grand pas ?

Bien sûr ! Notre souhait a toujours été que cette action ne s’arrête pas seulement au niveau des professionnels de la culture ou du ministère de tutelle, mais gagne toutes les couches socioprofessionnelles, toutes les sensibilités. Si nous considérons que la question du vol ou du pillage des collections nous renvoie à un effacement de notre histoire et une perte de la mémoire collective, il va de soi que la défense de cette culture ne peut laisser place au sectarisme.

Concrètement, comment les choses se passeront-elles ?

Le manifeste sera présenté et lu, sera suivi de sa signature symbolique par les officiels et les autres invités présents. Il y a trois porteurs du projet : le Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire, la Fondation Tapa et l’Association l’Art sans frique. Puisqu’on parle des œuvres africaines disséminées dans le monde, on comprend qu’on ne peut organiser un tel événement sans associer les différentes ambassades en Côte d’Ivoire et les organismes internationaux. Des livres d’or seront acheminés à l’intérieur du pays. Nous voulons que cela marche parce que nous voulons montrer qu’en Côte d’Ivoire, la culture bouge.

Pensez-vous que ce manifeste puisse produire des résultats ?

Oui, parce que nous sommes dans une dynamique de sensibilisation. Nous sommes en contact avec nos collègues de l’intérieur du pays et avec les structures qui peuvent nous permettre de booster le projet. Nous attendons au moins 5 000 signatures pour la cause de la culture. Cela est possible. L’autre côté positif des choses, qui mérite d’être souligné, est le grand rendez-vous à l’UNESCO en 2019, où les États membres, selon la 38ème recommandation sur les musées, feront le bilan des actions concrètes sur le terrain dans le sens de la sécurisation des biens.

Propos recueillis par Anthony NIAMKE

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