Le malaise du football ivoirien est loin de connaitre son dernier épisode. Comme un feuilleton à rebondissement, la crise au sein de la Fédération ivoirienne de football (FIF) se poursuit, chacun campant sur sa position. Du G42 (42 clubs qui demandent le départ du Président Sidy Diallo) nous sommes passés au G48, puis au G52, avant de revenir au G42. En face, Sidy Diallo n’entend nullement démissionner et compte bien terminer son second mandat, qui prend fin en 2020. Lui également revendique un G48, soit plus de la moitié des clubs, avec lui. Dans cette atmosphère, on a d’un côté le Comité central de la FIF, avec ses soutiens, et de l’autre ce qu’on pourrait appeler les opposants à Sidy Diallo, avec à leur tête Salif Bictogo et Roger Ouegnin, ex candidat malheureux face à lui. Au-delà de l’élimination de notre équipe nationale, tant pour le Mondial 2018 que lors des phases finales de la Coupe d’Afrique 2017, les deux camps nous plongent depuis 2012 dans leur guéguerre.
L’autre pan de la question non encore élucidé au sein du G42 est le nom de la personne qui remplacera Sidy Diallo au cas où cette tendance obtiendrait gain de cause. La question divise et le G42 s’accroche au seul élément qui fonde sa requête, la démission du Président de la FIF. Aucun des deux camps ne propose pour l’heure de plan de sauvetage de notre équipe nationale, qui, sans entraineur à date, est en ballotage défavorable pour les matchs éliminatoires de la CAN 2019, qui reprennent au mois de mars prochain. Dans la crise sans précédent que traverse notre football, se qualifier pour la CAN prochaine relèverait d’un miracle, d’autant plus que présidents de clubs, anciennes gloires et même joueurs actuels sont impliqués dans cette crise. Il faut donc sauver les Éléphants avant qu’il ne soit trop tard.
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